Trente pages de La Beaumelle contiennent cette histoire presque toute dialoguée, à laquelle il ne manque que l’appui d’un témoignage quelconque, ou au moins de quelque indication conforme dans les correspondances du temps.
La société est toujours divisée en deux moitiés, puisqu’enfin cette division est dans la nature ; mais l’une n’est plus moitié suprême et l’autre subalterne, comme le voulait Arnolphe ; elles vont au moins de pair aujourd’hui ; la toute-puissance n’est plus du côté de la barbe ; elle appartient plutôt à la moitié qui, généralement, n’en a pas. […] Tant de manèges et de ruses ne se comprendraient pas dans une fille ; ils scandaliseraient dans une femme mariée ; le veuvage sauve au moins les apparences.