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124. (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490

C’était arriver à propos, au moment où la cour et la ville attendaient leur peintre. […] Sans nier certaines analogies frappantes ou lointaines qui attestent, comme on doit s’y attendre, que Molière aimait à peindre d’après nature, nous estimons cependant qu’il ne convient pas de serrer de trop près ces ressemblances dont la précision ne s’accorderait point avec les procédés d’une conception puissante qui visait à réaliser des types plutôt que des portraits. […] L’avenir qui l’attend Elle risque donc l’expérience, mais en se promettant bien de ne pas éconduire ses courtisans, et faire ainsi le vide dans son salon : rôle périlleux, et auquel ne suffisent plus la jeunesse et la beauté ! […] Du reste, il n’attend qu’une occasion pour jeter le masque, reprendre son rang, protester fièrement contre des soupçons outrageants, et sauver une seconde fois sa chère Élise, dont il est la providence. […] Tous les mots qui expriment cette intention sont attendus comme des traits de nature.

125. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. Des Caracteres nationaux. » pp. 268-283

La sœur espere voir son frere furieux en apprenant le choix d’Angélique ; le frere attend avec la même impatience le même plaisir : il le goûte en effet.

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