Molière s’est attaqué plus d’une fois à l’hypocrisie. […] En Allemagne la critique peut s’attaquer aux dogmes et à la tradition sans que la religion en soit frappée au cœur. […] Il n’est pas le maître de ses appétits déréglés, et, si vous l’attaquez par là, le voilà aussitôt hors de garde. […] Molière vit ces deux travers et les attaqua l’un et l’autre. […] Molière n’a cru et n’a voulu attaquer que l’hypocrisie.
La dernière pièce qu’il composa fut le Malade imaginaire ; il y avait quelque temps que sa poitrine était attaquée, et qu’il crachait quelquefois du sang ; le jour de la troisième représentation, il se sentit plus incommodé qu’auparavant ; on lui conseilla de ne point jouer ; mais il voulut faire un effort sur lui-même, et cet effort lui coûta la vie.