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89. (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269

Elle consentit donc à se déclarer mère et à faire feu son mari père de l’enfant né en 1645 ; ce qui lui donnait, à elle, une fécondité de vingt-huit ans, ce qui assurait à sa petite-fille, devenue sa fille, un état légitime, un bon mari, une honnête famille. […] Il assure que cette comédie qui a été censurée « en de certains temps » n’est point du tout la comédie qu’il veut défendre ; et il se faut bien garder de confondre celle-là avec celle-ci. […] D’ailleurs, ne pouvant aller à la comédie, je m’étais trop fié aux gens qui m’avaient assuré qu’on les faisait en France avec toute sorte de modération, et je m’abandonnais trop à des conjectures que je trouve présentement être fausses. » Enfin le bonhomme demandait pardon. […] Mais alors, il ne serait pas davantage question de la pièce ; elle porterait la poussière et le poids des ans, elle n’aurait plus celte jeunesse que lui assure l’éternelle inimitié des révoltes qu’elle flatte, contre les freins qu’elle lime et les vertus qu’elle parodie. […] Si je ne craignais de dire un trop gros mot, et si je pouvais m’assurer qu’on ne doute pas que je fais les exceptions raisonnables, j’ajouterais que toute femme est coquette de nature, comme tout homme est naturellement vain et menteur, omnis homo mendax.

90. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Vers & de la Prose dans les Comédies. » pp. 103-117

lieu qui blessure assure !

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