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113. (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315

Entraîné par la théorie on en vient à ne pas voir les personnages les plus gros, les plus énormes de Molière et à assurer qu’ils n’existent pas ! […] Ce qu’il faudrait examiner, c’est non pas ce que sont ces servantes raisonneuses, mais ce qu’elles disent, et bien considérer si ce qu’elles prêchent, c’est ce mouvement spontané de la nature que l’on assure que Molière approuve, exalte et intronise. […] Amphitryon est l’apothéose même de Don Juan et c’est l’apologie et l’apothéose d’un Don Juan qui porte le déshonneur chez un bourgeois et qui prétend et assure qu’il fait au bourgeois le plus grand honneur du monde. […] Avec une vérité assez profonde où il y a un peu d’ironie, il nous a assuré que le plus désagréable ou du moins le plus aigu des deux était détesté de tous les hommes et aimé de toutes les femmes et que le plus aimable était aimé de tous les hommes et n’était aimé, et encore en seconde ligne, que d’une seule femme qui elle-même est une désabusée. […] Elle demande seulement à Tartuffe, pour s’offrir le spectacle de sa figure, s’il ne craint pas qu’elle ne fasse confidence à son mari des désirs dont Monsieur Tartuffe veut bien l’honorer, et comme Tartuffe la supplie d’être assez bénigne pour n’en rien faire, elle l’assure qu’elle n’en fera rien en effet, à la condition qu’il renonce à son projet de mariage avec Mariane.

114. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. » pp. 125-143

Les uns assurent même qu’elle fut jouée pour la seconde fois à St. 

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