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153. (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221

Lorsqu’il est arrivé à Molière de pécher contre la décence, ce n’a jamais été du moins gratuitement : c’était dans l’espoir de mieux atteindre le but moral qu’il se proposait. […] C’est ce qui arriva sous l’Empire. […] On sait ce qui arriva à Le Kain pour le Gengis-Kan de L’Orphelin de la Chine, et combien sa méprise fut complète sur ce rôle. […] Il arrive aux acteurs bien épris de leur art, en étudiant un rôle, de s’en pénétrer si fortement, que leur imagination exaltée finit par donner à ce personnage de pure fiction une existence pour ainsi dire réelle : elle lui crée une physionomie, un maintien, un organe. […] Dans ce cas, et pour arriver à ce but, il ne faudrait assurément donner à Tartuffe qu’un maintien honnête et décent, et non l’attitude et la physionomie d’un cafard.

154. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du point où doit commencer l’action d’une fable comique. » pp. 172-177

Dorante nous apprend qu’il arrive de Poitiers, où il faisoit son Droit, & qu’il a quitté la robe pour l’épée : voilà en quoi consiste l’avant-scene.

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