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97. (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514

Les esprits oisifs s’amusèrent à se raffiner. […] Il ne peut demeurer ici qu’une femme que le monde encense, une de ces femmes d’esprit dont la vive malice s’amuse aux dépens d’autrui ; une de ces enchanteresses qui ont le don de la séduction, qui ont besoin de plaire comme l’oiseau a besoin de voler, parce que c’est leur nature et leur talent. […] Il ne s’amuse pas à tendre des panneaux aux moutons; c’est chose trop vulgaire : il se fait mouton pour en tendre aux renards. […] Acteur, chef de troupe et poète, il a écrit nombre de comédies pour satisfaire aux exigences du moment, pour répondre à la cour et à la ville, qui lui criaient sans cesse: amusez-nous. […] Mais, à côté de ces pièces, il en est d’autres qu’il a pu travailler avec plus de soin, qu’il a écrites, nnon seulement pour amuser la foule, mais aussi pour donner essor à son génie et exprimer sa pensée poétique.

98. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Choix du lieu de la Scene. » pp. 76-93

Une fois sortis de la ville qui a vu naître leurs talents, qui les a même cultivés, ils pensent n’avoir rien laissé après eux qui soit digne d’être peint aux yeux du peuple brillant qu’ils veulent amuser.

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