Bayle, dans la République des lettres, avril 168417, les désordres dont les comédies de Moliere ont un peu arrêté le cours : car, pour la galanterie criminelle, l’envie, la fourberie, l’avarice, la vanité et les autres crimes semblables, il ne faut pas croire, selon l’observation du même auteur, qu’elles leur ayent fait beaucoup de mal ; au contraire, il n’y a rien de plus propre pour inspirer la coqueterie que ces sortes de pièces, parce qu’on y tourne perpétuellement en ridicule les soins que les pères et les mères prennent de s’opposer aux engagemens amoureux de leurs enfans. […] Le Dépit amoureux, comédie de Moliere en vers et en cinq actes, fut joué à Paris immédiatement après l’Etourdi 138. […] On ne peut mieux exprimer le mouvement d’un cœur extrêmement amoureux, qui, étant agité de jalousie, voudroit rompre avec l’objet aimé, sans pourtant en pouvoir venir à bout. […] Elle joüoit aussi parfaitement les amoureuses comiques.
Ou en le fesant amoureux de sa femme à laquelle il aurait tout confié. […] d’apprendre à Élise que son frère est amoureux. […] Peinture vraie d’une jeune fille amoureuse. […] Bélise n’est que frottée de ce ridicule, celui qui lui appartient en propre est de croire tous les hommes amoureux d’elle. […] La science est estimée des hommes, donc un moyen de les rendre amoureux est de se faire savante.