1775, Anecdotes dramatiques, tome I, p. 62-63 L’Amour médecin est le premier ouvrage où Molière ait attaqué les médecins.
La chanson d’Alceste est estropiée comme il suit : Si l’on voulait me donner Paris la grand ville Et qu’il me fallût quitter L’amour de ma mie, Je dirais, d’amour ravi, etc. […] Il est de plus admis communément et de tradition que Jean-Baptiste Poquelin s’était épris de Madeleine Béjart, et que son amour pour cette actrice contribua à faire éclater plus irrésistiblement encore son impérieuse vocation. […] Il nous semble toutefois que c’est tomber dans une sorte de fadeur romanesque que de prétendre, comme font plusieurs biographes, que c’est à cet amour que nous devons Molière. […] Lorsqu’à la fin la jeune proie qu’il se réservait lui échappe, Arnolphe devient tragique ; la faiblesse profonde des tardives et dernières amours se traduit dans ses plaintes désespérées. […] Enfin, à mon amour rien ne peut s’égaler.