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16. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. Des Pieces intriguées par les Maîtres. » pp. 151-168

D’une amour éperdue. […] ces feux, ces amours prétendus, Vous les savez d’Oronte ? […] On fait l’amour à Londre aussi bien qu’à Paris. […] qu’aura cet amour qui me touche ? […] Lorsque l’amour est fort, hélas !

17. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du point où doit commencer l’action d’une fable comique. » pp. 172-177

La raison en est bien simple : l’amour est la base, le fondement, & l’une des machines principales de toutes les comédies. […] Clarice fait un faux pas, accompagné d’un cri ; le galant Dorante vole à son secours, déclare son amour : & voilà l’action en mouvement. […] Aussi l’intrigue est-elle traînante jusqu’à la fin du second acte, lorsque l’amour, ou, pour mieux dire, le goût de Dorante, s’étant un peu fortifié, son pere l’alarme en lui proposant un mariage. […] Au reste, si le spectateur veut qu’on lui présente d’abord un amour bien établi, il en est ainsi de tous les autres principaux ressorts de la comédie : il n’aime à voir naître & détruire que ceux qui, en se croisant, en se succédant mutuellement, redoublent le mouvement des grandes machines. […] Constance n’a pas cessé d’adorer son époux ; Durval, plus inconstant, lui a fait des infidélités : mais l’Amour venge l’Hymen, & ramene le perfide vers sa femme, plus épris qu’il ne le fut jamais.

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