… Tous deux rentrent ; et avant même qu’ils aient disparu, le brouhaha éclate ; c’est une rumeur à ne pas s’entendre ; le vicomte du Broussin s’élance dehors en renversant sa chaise ; M. de la Feuillade ricane ; Plapisson, le philosophe, regarde le parterre comme s’il s’agissait d’une demi-lune à forcer, ou même d’une lune tout entière ; et les abbés voltigent de loge en loge, caquetant sur l’obscénité de Molière. […] Et ce n’est pas, dans sa pensée, d’instruction pure qu’il s’agit, mais d’éducation : c’est-à-dire qu’aux livres il faut ajouter cette grande école, le monde : Et l’école du monde, en l’air dont il faut vivre, Instruit mieux à mon sens que ne fait aucun livre.
Quand il s’agit d’un tel ouvrage, c’est une question à peu près oiseuse que celle du titre ; cependant tout ce qui se rapporte à la plus belle comédie de caractère et de mœurs qui existe au théâtre a une certaine importance, et mérite d’exciter la curiosité publique. […] « Onuphre ne pense point, dit-il, à profiter de toute la succession d’un homme opulent, ni à s’assurer une donation générale de tous ses biens, s’il s’agit surtout de les enlever à un fils, le légitime héritier.