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95. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179

La vieille rassura le galant, & admira avec lui la sottise du mari & de la femme. […] Permettons à chacun d’en rire ; Défendons à tous d’en médire ; Et déclarons que son Auteur Dans son style a de la douceur, De la netteté, de la grace ; Qu’avec tant de nature il trace Les sujets & les passions, Et débite des mots si bons, Qu’un esprit bien fait, quoi qu’on die, Doit admirer sa comédie, Et le prendre, tout bien compté, Pour Térence ressuscité.

96. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261

La Comtesse aime Moncade, elle a son portrait qu’elle admire aux yeux du Marquis, quoique celui-ci soit amoureux d’elle : non contente de lui faire cet affront, elle exige de lui qu’il tente d’enlever Mariane à Moncade ; elle promet de l’aider. […] Nous avons vu27 le parti que Moliere a tiré de cette situation ; nous avons admiré dans l’italien la scene originale : nous sommes convenus que dans ce moment les deux Auteurs étoient sublimes.

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