Au panégyrique de Louis XIV, qui se trouve au dénouement de Tartuffe, les comédiens étaient obligés de substituer ces vers composés par Cailhava : Remettez-vous, Monsieur, d’une alarme si chaude. […] En 1871, Tartuffe fut représenté 9 fois dans la capitale de la Grande-Bretagne, Le Misanthrope 4 fois, L’Avare 4 fois, Les Fourberies de Scapin 3 fois, Le Médecin malgré lui 4 fois, Le Malade imaginaire 2 fois, Le Dépit amoureux 2 fois, L’École des maris 1 fois. […] Non pas ; on riait aux bons endroits ; on les soulignait par ces petits murmures de satisfaction qui courent de l’orchestre aux loges, et qui ne peuvent avoir été concertés d’avance… Le Tartuffe ! […] Quelques mots sur les antécédents du Tartuffe sont ici nécessaires. […] Il comprit qu’il ne s’agissait point d’opposer à ceux-ci quelques railleries spirituelles, quelques plaisanteries piquantes, mais qu’il fallait frapper fort ; et il prépara Le Tartuffe, qui éclata à l’improviste au milieu des féeries de 1664.
Quand il s’agit de Tartuffe ou du Misanthrope, de l’École des femmes ou des Femmes savantes, il est bon, il est utile d’étudier les intentions de l’auteur. […] Quand il écrivait cette comédie, Molière avait quarante-six ans et venait d’achever le Tartuffe.