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89. (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405

Au panégyrique de Louis XIV, qui se trouve au dénouement de Tartuffe, les comédiens étaient obligés de substituer ces vers composés par Cailhava : Remettez-vous, Monsieur, d’une alarme si chaude. […] En 1871, Tartuffe fut représenté 9 fois dans la capitale de la Grande-Bretagne, Le Misanthrope 4 fois, L’Avare 4 fois, Les Fourberies de Scapin 3 fois, Le Médecin malgré lui 4 fois, Le Malade imaginaire 2 fois, Le Dépit amoureux 2 fois, L’École des maris 1 fois. […] Non pas ; on riait aux bons endroits ; on les soulignait par ces petits murmures de satisfaction qui courent de l’orchestre aux loges, et qui ne peuvent avoir été concertés d’avance… Le Tartuffe ! […] Quelques mots sur les antécédents du Tartuffe sont ici nécessaires. […] Il comprit qu’il ne s’agissait point d’opposer à ceux-ci quelques railleries spirituelles, quelques plaisanteries piquantes, mais qu’il fallait frapper fort ; et il prépara Le Tartuffe, qui éclata à l’improviste au milieu des féeries de 1664.

90. (1856) Les reprises au Théâtre-Français : l’Amphitryon, de Molière (Revue des deux mondes) pp. 456-

Quand il s’agit de Tartuffe ou du Misanthrope, de l’École des femmes ou des Femmes savantes, il est bon, il est utile d’étudier les intentions de l’auteur. […] Quand il écrivait cette comédie, Molière avait quarante-six ans et venait d’achever le Tartuffe.

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