Je n’ai pas, dit-il, « donné tout ce que je savais de la Comédie du Tartuffe ; on s’en plaint partout ». […] J’ai dit sur cette Pièce ce que l’on devait dire : Et mon Censeur qui étale souvent de si beaux sentiments, a mauvaise grâce de me demander des traits de Satire, qui n’ont nulle apparence de vérité : Veut-il que je pénètre dans l’intérieur de Molière, pour savoir si Mr N. et Mad N. sont les originaux du Tartuffe ?
En un mot, si vous voulez que votre héros, malgré tout son génie, soit quelque peu supportable, au nom de ce que vous avez de plus cher, au nom de Tartuffe, au nom du Misanthrope, au nom du Festin de Pierre, au nom des vingt-deux ou vingt-trois comédies de Molière, n’en parlez plus ! […] Déjà il préparait Le Misanthrope, il rêvait de Tartuffe et don Juan se préparait à tourner dans ce cercle vicieux, où il est enfermé.