Ses comédies renferment donc la véritable poétique du genre; c’est là seulement qu’on peut espérer de découvrir quelques-uns des secrets de ce génie qui se fait également sentir dans les jeux de Sganarelle et dans les inspirations du Misanthrope ; c’est là qu’on retrouve le siècle tout entier, la cour et la ville, les vices et les ridicules, les choses et les hommes. […] Malgré cette critique, Sganarelle, avec ses expressions, ne laissa pas de faire rire l’homme de cour. […] il y a un honneur pour moi à ne point quitter. » Plaisant point d’honneur, disait en soi-même le satirique, qui consiste à se noircir tous les jours le visage pour se faire une moustache de Sganarelle, et à dévouer son dos à toutes les bastonnades de la comédie.
Qu’on médite bien les raisons qu’il donne à son valet Sganarelle de sa brusque conversion.