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63. (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331

Il ne faut pas parler de ses tragédies, qui sont entièrement oubliées et qui doivent l’être, quoique son Germanicus ait eu d’abord un si grand succès, que Corneille l’égalait aux tragédies de Racine. Ce jugement, encore plus étrange que le succès, puisqu’un homme de l’art doit s’y connaître mieux que les autres, ne servit qu’à offenser Racine, et ne sauva pas Germanicus de l’oubli; mais Boursault fut plus heureux dans la comédie. […] C’est bien là la franchise étourdie d’un jeune homme : reste à savoir si Quinault en fut content; mais Boileau ne dut pas en être très flatté, non plus que Racine, dont l’éloge succède immédiatement à celui de Campistron ; et c’est ainsi que les talents sont encore loués tous les jours.

64. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250

Car, ce qui l’aveuglait sur ce grand poète, c’était, au contraire, l’idée beaucoup trop nette de la tragédie telle quelle la voyait exposée par les théoriciens français, et elle n’a commencé à saluer en lui l’égal de Corneille et de Racine, que du jour où son intelligence s’est affranchie de toutes ces fausses notions. […] ) Racine avait trop de finesse pour aller bien loin dans cette voie. […] Non, Dorante ; pas même Racine ; Corneille seul. […] Stendhal, Racine et Shakespeare.

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