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140. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441

. — Relations de madame de Sévigné avec Molière, La Fontaine, Boileau et Racine. […] Des mots grossiers qu’a protégés Molière, vous n’en retrouverez aucun dans ses successeurs au Théâtre-Français, ni dans Regnard, ni même dans les comédies de Dancourt. Vous n’en retrouverez rien dans La Bruyère, qui, plus varié que Molière, a écrit sur tous les tons et peint toutes sortes de caractères. […] Voyons l’effet que ce changement de la société produisit sur les trois poêles qui survécurent à Molière : Boileau, Racine et La Fontaine. […] Dans le fait, Molière, Boileau et elle se plaisaient, s’estimaient et se recherchaient.

141. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VIII. Le Mariage. » pp. 145-165

Molière fait justice de l’illusion que l’amour puisse exister entre les âmes seules, et que l’homme ait ainsi la puissance de séparer en deux le corps et l’esprit, qui font une seule et même personne. […] Molière, dans la société polie du dix-septième siècle, et dans l’élite même de celte société, vit des roués et des précieuses. […]   Toute cette morale est dans Molière. […] VI). » Après la lecture du précédent chapitre et de celui-ci, je pense qu’il est évident que cela ne peut concerner Molière, excepté pour les points indiqués plus loin au chapitre IX. […] L’élude de Molière est infinie : je demande qu’on réfléchisse à ces deux gradations, et à ce quelles contiennent d’idées, de bon sens, d’indulgence, d’esprit et d’ironie.

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