puis quel dramaturge : Don Juan ! […] de peindre les mœurs, de les corriger, de représenter ad vivum l’avare, la coquette, le bourru, l’hypocrite, les timides amoureux qui se regardent sans se rien dire, les vieillards jaloux de toute joie, et les précieuses, et les femmes savantes, le Don Juan adultère et débauché ?
On ferait un gros volume des articles disséminés par notre regretté confrère, sur Molière, sa vie et ses œuvres : dans la Revue française, « Comment Molière fit le Tartuffe » (1857), « À propos de Don Juan » et « La farce avant Molière » (1858) ; dans cette précieuse Revue des provinces qu’il venait de fonder, « Les Poquelin à Bordeaux » (1865) et « Les vers espagnols de Molière » ; dans la Revue des cours littéraires, sa conférence du Jubilé de mai 1873 : « La famille et l’enfance de Molière », etc., etc. […] Don Juan dit quelque part à Leporello : « Chante-moi donc cet air si fort à la mode !