Dufresny y parodie cette fameuse scene du Festin de Pierre de Moliere, dans laquelle Don Juan, après avoir querellé ses gens parcequ’ils reçoivent mal M. […] On doit s’appercevoir que Dufresny, non content d’avoir calqué son Ariste sur Tartufe, lui donne quelques traits de Don Juan.
Qui s’avise que Rodogune, Bajazet, Don Juan ne sont plus jamais joués ? […] La Princesse d’Élide (disparue du théâtre depuis 1757) ne réussit jamais à la ville aussi bien qu’à la cour ; le Mariage forcé, de même, eut son plus beau succès le premier. — C’est que de toutes ces pièces, même des meilleures, même de celles qui se passeraient le moins malaisément de secours étrangers, Molière eût dit volontiers ce qu’il disait de l’Amour médecin, dans son Avis au lecteur : « Il serait à souhaiter que ces sortes d’ouvrages pussent toujours se montrer à vous avec les ornements qui les accompagnent chez le roi. » Cependant, à ses moments perdus, ce fournisseur de Sa Majesté composait pour lui-même et pour le vulgaire quelques autres pièces, comme l’École des femmes, Don Juan, le Misanthrope, Tartufe (dont les trois premiers actes, il est vrai, furent d’abord essayés à Versailles quelques jours après le divertissement de l’île enchantée), enfin les Femmes savantes.