Déjà l’esprit perçait avec l’intelligence, et comme en ce temps-là, l’éducation populaire était, grâce à Dieu, à la portée de tous, l’enfant fut mis au collège de Louis-le-Grand, dont les régents ne rêvaient déjà que tragédies et comédies. […] Il ne connaît d’autre Dieu que son épée, et d’autre honneur que son courage. […] Ici, Dieu soit loué !

Il ne pouvait souffrir les tendresses de Jupiter envers Alcmène, et surtout la Scène où ce Dieu ne cesse de jouer sur le terme d’Époux et d’Amant. […] Mais le plus plaisant est l’usage que ce Dieu fait de sa métamorphose. […] Elle est toute vide, vrai Dieu ! […] Il y chargea Despréaux des injures les plus grossières, et lui imputa des crimes imaginaires, comme de ne reconnaître ni Dieu, ni Foi, ni Loi. […] Plût à Dieu, lui répondit le grand-père, qu’il fût aussi bon Comédien que Bellerose ».