Et pourtant, à cette époque, la profession d’avocat, naguère illustrée par Lemaistre, jetait assez d’éclat pour attirer les regards; c’était le temps où brillait Patru, l’ami de Boileau, de Racine, de la Fontaine; le temps où la foule se pressait aux plaidoyers de Gaultier, oublié aujourd’hui, mais alors célèbre.
Le travail littéraire, l’œuvre d’art, que ce soit une modeste satire pour Boileau ou une grande tragédie pour Racine, l’œuvre d’art les absorbe, les transporte et leur suffit. […] Ou bien devons-nous nous en rapporter au grand juge littéraire du xviie siècle, à ce pauvre Boileau, qui admirait et recommandait la comédie de Molière pour sa « naïveté » ?