Alceste et Célimène Racine, Boileau, Labruyère, nous font connaître le siècle de Louis XIV, parce qu’ils écrivirent constamment sous l’influence, on pourrait dire sous la dictée de leur entourage ; pour Molière, il nous peint aussi son époque, mais c’est un autre genre d’étude qu’il faut faire avec lui.
D’un autre côté, Cléon, livré à l’étude de son art, n’a ni le temps ni l’envie de s’enrôler dans un parti ; il croit devoir mériter la protection avant que de la solliciter ; il compose dans le silence de son cabinet une piece en cinq actes. […] Pasquin & Finette disent à Géronte que son neveu n’est plus dissipateur, qu’il passe les nuits à l’étude.