Introduction au théâtre de Molière Messieurs, Une grande nation a rendu hommage à un grand homme, le jour (1) ou s’est élevé à Paris, près du Théâtre français, le monument qui porte la statué de Molière. […] Le Temple, élevé sur quinze degrés, y atteignait presque de son faîte le plancher du Paradis.
Le grand succès de ce petit ouvrage lui attira des critiques2 que L’Étourdi et Le Dépit amoureux n’avaient pas essuyées : mais toutes ces critiques sont tombées dans l’oubli qu’elles méritaient. » « [*]Un jour que l’on représentait cette pièce, un vieillard s’écria du milieu du parterre : Courage, courage, Molière, voilà la bonne comédie. » « 3 On eut honte de ce style affecté, contre lequel Molière et Despréaux se sont toujours élevés. […] En l’un des bouts de la salle, directement opposé au dais de Leurs Majestés (Louis XIII et la reine mère) était élevé un théâtre de six pieds de hauteur, de huit toises de largeur, et d’autant de profondeur. » Ce théâtre servit longtemps aux représentations des comédiens français de l’Hôtel de Bourgogne et du Marais, lorsqu’ils étaient mandés par le roi.