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46. (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20

Un ingénieux écrivain, M.  […] C’est aller bien loin, ce me semble ; mais, sans admettre que notre cher auteur ait eu le funeste courage de jeter en pâture à la malignité publique les incidents les plus douloureux de sa vie intime, je croirai volontiers, avec notre spirituel compatriote, que Molière, comme la plupart des grands écrivains, a bien souvent écrit sous la dictée de son cœur malade, et que l’état de son âme a dû se refléter plus d’une fois dans ses œuvres, d’une manière plus, ou moins directe, et sans qu’il en eût peut-être conscience.

47. (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392

C’est un simple jeu d’esprit fait par un écrivain qui en a manqué ce jour-là. […] Mais l’écrivain dramatique n’a point ces hautes visées. […] Oui, mon cher monsieur Scherer, on est un grand écrivain malgré tout cela. […] Ce diable d’homme, il a le mouvement, il a l’éclat, il a le coup de trompette, c’est un maître écrivain de théâtre. […] Il faut avoir pour ces grands écrivains une tendre et respectueuse dévotion qui s’étende à tout ce qu’ils ont fait.

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