Elle prie son frere de lui écrire une lettre ; elle fait mettre dessus, à l’amant voyageur, parcequ’elle pense qu’Arlequin est parti. Arlequin croit que la lettre s’adresse au Pélerin ; il devient encore plus jaloux : il attend que Camille soit seule ; il s’empare de la lettre qu’elle a fait écrire, & veut la tuer.
Et en effet, Messieurs, transportons-nous par la pensée dans l’avenir le plus lointain : supposons que de nombreuses générations se sont succédé, et que, par l’effet de ces grandes catastrophes qui bouleversent les empires, tout ce qui a été écrit sur les deux derniers siècles a disparu. […] Les comédies de Molière ont dû être écrites pour un peuple éclairé ; celles de Lachaussée, de Diderot, de Voltaire, l’ont été pour un peuple raisonneur.