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92. (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32

Qui ne connaît les Femmes Savantes, l’École des Maris, l’École des Femmes, Turcaret, l’École des Bourgeois,  le Chevalier à la Mode ?

93. (1884) Tartuffe pp. 2-78

On me demandera peut-être pourquoi je n’ai pas fait pareille confession quand je me suis occupé du Misanthrope et de l’Ecole des femmes. […] En outre, quand il composa Tartuffe, c’est-à-dire ou vers la fin de 1663 ou dans les premiers mois de 1664, il était dans toute la chaleur de sa victoire de l’École des femmes ; il avait, avec la Critique, avec l’lmpromptu, battu les marquis, les pédants, les prudes, les comédiens : il lui restait les dévots à vaincre ; et comptant sur Louis XIV, il est probable qu’il ne s’y était pas épargné. Il avait dû donner pleine carrière à sa verve, encore dans sa fleur rabelaisienne (l’École des femmes le montre bien) et plantureuse comme Dorine ; et sans doute elle avait fait bonne chère, comme Panurge en Papimanie. […] L’école du document humain, c’est-à-dire du fait divers, ne florissait pas alors. […] Le livre du prince‌ 16, paru après sa mort (1666) courait manuscrit auparavant ; s’il ne s’attaque pas à Tartuffe, pas encore joué, il prend à partie l’Ecole des femmes et surtout le Festin de Pierre, école d’athéisme, « où après avoir fait dire au maître, qui a beaucoup d’esprit, toutes les impiétés les plus horribles, l’auteur confie la cause de Dieu à un valet, à qui il fait dire, pour la soutenir, toutes les impertinences du monde ».

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