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161. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184

Dorante, fils de Madame Argante, vif, emporté comme le fils d’Orgon, veut comme lui chasser l’indigne créature qui gouverne tout dans la maison. […] Dans l’année 1554, un mari irrité contre sa femme qui vivoit trop familiérement avec un Ecclésiastique, lui fit des remontrances extrêmement vives : cette femme qui n’étoit pas endurante lui répondit sur le même ton.

162. (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]

Le Roi qui vit Molière le même jour ; apprit la chose avec indignation, et le marqua au Duc d’une manière assez vive. […] Ce reproche donna lieu à une dispute vive et plaisante. […] La satire est vive, mais le style très maîtrisé en tempère l’âpreté. […] Fils du notaire du duc d’Orléans, il montra de bonne heure un goût très vif pour la poésie et le théâtre : à dix-huit ans, il faisait applaudir une parodie, Totinet.

163. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. Des Reconnoissances. » pp. 399-421

Cette vive amitié, qui t’outrage & te blesse, Trouvera dans ton ame un retour éternel :  Apprends que toute ma tendresse  N’est que de l’amour paternel.

164. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Des Comédies Héroïques. » pp. 9-29

Roderic arrive le premier avec quelques soldats, en criant : Vive le Prince Sigismond !

165. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. M. DE CHAMFORT. » pp. 420-441

Elle devint même si amoureuse de lui, qu’inquiete pour sa vie elle le conduisit dans une caverne, & qu’après l’y avoir régalé de fruits délicieux, elle eut soin de le mener boire dans une source d’eau vive.

166. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338

Les derniers temps de la comédie italienne en France La comédie italienne, pendant son premier séjour à l’Hôtel de Bourgogne, jeta un vif éclat.

167. (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269

De là, que puis-je conclure, moi qui ai pris un billet de parterre pour étudier la morale et la recevoir toute vive des lèvres de Mlle Molière ou de Mlle Béjart ? […] A qui lui eût, seul à seul, dans un instant de franchise, objecté l’intérêt de la morale, il aurait répondu : « Que la scène soit vive, que le roi s’amuse, que le parterre applaudisse, que mon humeur se contente. […]  » Quelques jours après, il revient sur cette pensée avec un accent plus vif, déjà marqué d’angoisse : « O Dieu ! […] Les traits qui peignent au vif les misères, les déconvenues, les inassouvissements de l’ambition y abondent. […] « Vous me direz qu’un zèle vif et ardent, tel que je tâche de vous l’inspirer, bien loin de guérir le mal, ne servira souvent qu’à l’irriter.

168. (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83

Il oubliait tout ce qui n’était pas son art, s’élevait, pour employer un peu sa langue, au-dessus de sa partie sensitive pour se réfugier dans la contemplative, et de là, maître de soi et des hommes, il les peignait au vif, et surtout il riait. […] Je ne vois dans Molière qu’un but social : celui de peindre la société, de rire de ses travers et de l’aimer néanmoins, et de vouloir qu’on y vive.

169. (1884) Tartuffe pp. 2-78

Il m’en fût revenu, m’assurera-t-on, un peu d’indulgence pour certaines assertions qui, faute de ce modeste aveu, m’ont valu d’assez vives critiques. […] Il y a un fils, cela est fâcheux ; mais un fils petit-maître, vif, éventé, qui donne dans le monde et la dépense ; on en viendra à bout ; la fille est discrète et parle doux ; une fille suivante, bien en point, la gouverne ; un certain beau-frère, qui tranche du prud’homme, est peut-être à considérer ; mais on aura contre lui, pour alliée fidèle, la grand’mère, une bourgeoise du bon temps, brusque et grouillante, dévote à souhait, parlant ferme et tout son soûl, reprenant, grondant, la tête près des coiffes et la main haute.

170. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203

On rencontre à l’abord une longue avenue D’arbres à quatre rangs qui voisinent la nue : Deux prés des deux côtés font voir cent mille fleurs, Qui parent leur tapis de cent vives couleurs, Où cent petits ruisseaux coulent d’un doux murmure, Qui d’un œil plus riant font briller la verdure.

171. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265

  Alors on se retourne vers Molière avec un sentiment d’admiration et d’intérêt plus vif encore que toute l’émotion causée par son génie.

172. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341

que ne m’ont-ils empalé, Ecorché tout vif, ou brûlé !

173. (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352

Il montre sans animosité, mais avec une verve de comique plus vive et plus étincelante que nulle part ailleurs, quels peuvent être les périls de ce travers, de cet engouement de bel esprit qui enlève aux femmes les qualités aimables et solides par où elles sont véritablement femmes.

174. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VII. De l’Amour. » pp. 121-144

Leur passion sera d’autant plus vive et plus belle, qu’ils seront plus parfaits ; car toute vertu, toute intelligence, toute grâce les rendront plus propres à éprouver et à inspirer l’amour.

175. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192

III, Si la comédie d’aujourd’hui est aussi honnête que le prétend l’auteur de la Dissertation : « Les airs de Lulli, tant répétés dans le monde, ne servent qu’à insinuer les passions les plus décevantes, en les rendant les plus agréables et les plus vives qu’on peut par le charme d’une musique… : c’est là précisément le danger, que pendant qu’on est enchanté par la douceur de la mélodie, ou étourdi par le merveilleux du spectacle, ces sentiments s’insinuent sans qu’on y pense, et plaisent sans être aperçus ; » chap.

176. (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134

Le Français Être vain et vif souvent picoté par l’envie. » Hist. de la Peinture 181733. […] Cela n’est pas assez vif ; couper les deux derniers vers en mettant : Peut-être un prompt avis, etc. […] Indignation de jeune homme ; cela peint bien Damis, mais la scène eut eu plus d’effet si le caractère eut permis de lui faire dire à Tartuffe, deux ou trois plaisanteries ou sarcasmes bien vifs. […] je vous apprendrai… Cela est très vif.

177. (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47

La satire, dans Les Femmes savantes, est des plus nettes, des plus vives et des plus dures.

178. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164

Un cœur tendre & volage, un esprit vif, ardent Jusqu’à l’étourderie, & toutefois prudent ; Coquette au pardessus !

179. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132

) Fort bien, fort bien : vive Simon !

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