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222. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [75, p. 114-115] »

Une fenêtre ouverte ou fermée, un moment devant ou après le temps qu’il l’avait ordonné, le mettait en convulsion ; il était petit dans ces occasions.

223. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [7, p. 38] »

Depuis ce temps-là il n’a cessé de verser le ridicule sur la médecine.

224. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [61, p. 99] »

Peu de temps après la désertion du poète tragique, Molière donna son Avare, où Despréaux fut des plus assidus. « Je vous vis dernièrement, dit Racine à Boileau, à la pièce de Molière, et vous riiez tout seul sur le théâtre.

225. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Du Comique, du Plaisant, des Causes du rire. » pp. 463-473

Ils nous font rire dans un temps où la scélératesse du héros jetteroit indubitablement du noir dans notre ame. […] Le mariage, Agnès, n’est pas un badinage : A d’austeres devoirs le rang de femme engage ; Et vous n’y montez pas, à ce que je prétends, Pour être libertine & prendre du bon temps.

226. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. » pp. 426-435

Sancho notre fils a déja ses quinze ans passés, & il est bien temps qu’il aille à l’école au moins, si son oncle le Prêtre veut le faire d’Eglise : pour Marie Sancho votre fille, je ne pense pas qu’un mari lui fasse peur ; si je ne me trompe, elle n’a pas moins d’envie d’être mariée, que vous d’être Gouverneur ; & après tout, il vaudroit bien mieux qu’elle fût mal mariée, que si elle faisoit quelque folie. […] Jusqu’à ce temps là, j’estime Moliere tout autant que si Madame Jourdain eût été la premiere à les tenir.

227. (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682

S’étant trouvé quelque temps après en Languedoc, il alla offrir ses services à feu Monsieur le Prince de Conti, Gouverneur de cette Province, et Vice-roi de Catalogne. […] Le 17 Février, jour de la quatrième représentation du Malade imaginaire, il fut si fort travaillé de sa fluxion qu’il eut de la peine à jouer son Rôle : il ne l’acheva qu’en souffrant beaucoup, et le public connut aisément qu’il n’était rien moins que ce qu’il avait voulu jouer : en effet, la Comédie étant faite, il se retira promptement chez lui, et à peine eut-il le temps de se mettre au lit, que la toux continuelle dont il était tourmenté, redoubla sa violence.

228. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318

De nos jours, des commentateurs ont osé faire ce dont les écrits du temps de Molière se sont abstenus, et ce à quoi la volonté de Molière a été de ne donner ni occasion, ni prétexte ; ils ont pris sur eux d’appliquer des noms propres aux personnages ridicules, même odieux des Femmes savantes. […] Aimé Martin ; le premier, c’est qu’en 1672, le duc de La Rochefoucauld invita madame de Sévigné à venir entendre chez lui une comédie de Molière,comédie qui ne pouvait être autre que Les Femmes savantes, publiée au mois de mai de cette année ; le second, c’est que madame de Sévigné écrit elle-même à sa fille, dans le même temps, qu’elle a ménagé au cardinal de Retz, retenu chez lui par la goutte, la lecture des Femmes savantes, par Molière, et Le Lutrin de Despréaux.

229. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Conclusion » pp. 355-370

Le philosophe le plus original de notre temps, le moins suspect d’une vénération exagérée pour les principes de la tradition, M.  […] Elle a si peur de n’être pas tout intelligence, de conserver la moindre apparence d’âme, de partialité, d’enthousiasme ; elle s’applique avec un dépouillement si entier, si farouche, à se faire toute à tous, à être anglaise avec les Anglais, allemande avec les Allemands, française avec les Français, qu’elle méconnaît une chose : c’est que les Anglais, les Allemands, les Français sont des hommes, et que dans Molière, dans Shakespeare, dans tous les grands poètes il y a, sous les différences de temps et de lieux, un pathétique capable de faire battre toute poitrine humaine, sans distinction de nationalités.

230. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [45, p. 77-78] »

Quatre pistoles, dit Baron*, après avoir hésité quelque temps.

231. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [1, p. 33] »

Selon Pierre Bonvallet, dans son ouvrage Molière de tous les jours, elle serait apparu dans La lettre sur la vie et les ouvrages de Molière, et sur les comédiens de son temps en 1740, dans la revue du Mercure galant.

232. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [48, p. 80-81] »

Je sais tout cela, monsieur, lui répondit Molière ; mais je suis accoutumé à ses défauts ; et il faudrait que je prisse trop sur moi pour m’accommoder aux imperfections d’une autre ; je n’en ai ni le temps, ni la patience.

233. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200

Il ajoute que la figue a beau résister quelque temps, qu’attendrie par les coups de pierre des enfants, elle tombe enfin au profit de l’un d’eux. […] Seigneur, je ne sais pas encore ce que je veux ; donnez-moi le temps d’y songer, je vous prie, & m’épargnez un peu la confusion où je suis. […] in-4°. sous le titre de Théâtre manuscrit de Coypel, sans ordre chronologique, ignorant absolument le temps où il les a composées.

234. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [55, p. 89] »

Ses œuvres, tragédies, comédies, poèmes, sont dans le goût du temps ; les sujets sont empruntés à l’exotisme, à l’Antiquité classique et surtout à la littérature anglaise ; il cherche à émouvoir, attendrir ou effrayer, plutôt qu’à présenter des situations vraisemblable ou à respecter l’histoire.

235. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [52, p. 86] »

Il jouit d’une grande autorité littéraire en son temps.

236. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Vers & de la Prose dans les Comédies. » pp. 103-117

« Moliere, dit M. de Voltaire, pour ne pas heurter de front le sentiment des Critiques, & sachant qu’il faut ménager les hommes quand ils ont tort, donna au public le temps de revenir. […] Si la piece est en prose, les corrections ne lui coûteront rien, & la prose lui vaudra son succès ; si la piece est en vers, la difficulté ou l’impossibilité de faire des changements essentiels en peu de temps l’étourdira sur les défauts de l’ouvrage, & la chûte s’ensuivra.

237. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [31, p. 59-61] »

À la première représentation, après la lecture du sonnet d’Oronte, ainsi conçu : L’espoir, il est vrai, nous soulage, Et nous berce un temps notre ennemi, Mais, Philis, le triste avantage, Lorsque rien ne marche après lui !

238. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [59, p. 96-98] »

On déchira l’affiche, on fit des papillotes de la satire, et depuis ce temps on n’a plus parlé du poète ni de sa satire.

239. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [23, p. 51] »

.), et il a été amené à collaborer avec les écrivains de son temps, Donneau de Visé, Thomas Corneille, et Molière qui lui confie la musique et les intermèdes de sa dernière comédie-ballet : Le Malade imaginaire ; manifestation exemplaire d’un mariage possible de la parole, de la musique et de la danse, […].

240. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64

Molière a-t-il seulement l’idée de la vertu banale et de la morale élastique à l’usage des gens du monde, ou son âme élevée conçoit-elle cette honnêteté supérieure, cette perfection scrupuleuse qui sait joindre la politesse exquise à la vertu rigide, et qui constituait de son temps l’honnête homme ? […] Les lettres ont leur responsabilité : elles peuvent et doivent avoir l’influence excellente de former les esprits au bon sens en ne leur offrant que des œuvres de bon sens ; et les auteurs du temps de Périclès, comme ceux du siècle de Louis XIV, contribuèrent certainement de cette façon à la grandeur de leur patrie. […] Il a dit que de son temps « les ressorts de notre machine étaient des mystères où jusque-là les hommes ne voyaient goutte, » ce qui était vrai alors ; et il a déclaré formellement que « ce n’était point les médecins qu’il jouait, mais le ridicule de la médecine, » ce qui était juste alors.

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