Pourquoi sera-t-il permis au Père Maimbourg165, répondit-il, de faire des comédies en chaire, et qu’il me sera défendu de faire des sermons sur le théâtre ?
Il n’y avait personne, quelque attention qu’il eût, qui pût y répondre.
Ménage* lui répondit : madame, j’ai vu la pièce, elle est parfaitement belle : on n’y peut rien trouver à redire ni à critiquer.
Pardonnez-moi, répondit le comte, qui devinait leur intention, j’ai oublié d’épouser votre sœur, et j’y retourne avec vous pour finir cette affaire.
Je vous estime trop, lui répondit le satirique, pour croire que vous n’y ayez pas ri, du moins intérieurement ».
Je sais tout cela, monsieur, lui répondit Molière ; mais je suis accoutumé à ses défauts ; et il faudrait que je prisse trop sur moi pour m’accommoder aux imperfections d’une autre ; je n’en ai ni le temps, ni la patience.
Un honnête homme, frère de ce prétendu malade, qui se trouve là dans le moment, le détourne de le prendre ; ce qui irrite l’apothicaire, qui lui dit toutes les impertinences dont les gens de cette sorte sont capables.La première fois que cette pièce fut jouée, l’honnête homme répondit à l’apothicaire : Allez, monsieur, on voit bien que vous n’avez coutume de parler qu’à des culs.
C’est l’esprit qui règne dans la scène de l’Etourdi 113 où Lélie se veut tuer, tient le fer prêt, sans que Mascarille dise autre chose que : « Tuez-vous donc vite. » À quoi Lélie, rappelé à la raison par le sens froid de son valet, répond fort comiquement : Tu voudrois bien, ma foi, pour avoir mes habits, Que je fisse le sot, et que je me tuasse114. Dorine répond sur le même ton à Mariane, qui aime mieux se donner la mort que d’épouser Tartuffe : Fort bien : c’est un recours où je ne songeois pas ; Vous n’avez qu’à mourir pour sortir d’embarras : Le remède sans doute est merveilleux ! […] Mais les premiers étaient trop contemporains pour être juges, et Saint-Marc Girardin a heureusement répondu au dernier (Cours de Littérature dramatique, tome I, XIX).
C’est dommage, lui répondit le mécréant, qu’il faille rayer de cette liste des grands hommes un nommé Molière. « Aussi, répliqua sur-le-champ le médecin, voyez comme il est mort ».
Vous êtes plutôt le diable, lui répondit ce pauvre garçon qui fut plus de vingt-quatre heures à comprendre comment ce malheureux bas se trouvait toujours à l’envers.
Arnolphe anéanti n’a pas la force de répondre, & sort en soupirant. […] Vous niez hautement la chose, & me donnez parole de n’avoir aucune pensée de m’offenser ; & cependant le même jour vous prenez la hardiesse de venir chez moi me rendre visite, de me dire que vous m’aimez, & de me faire cent sots contes, pour me persuader de répondre à vos extravagances, comme si j’étois femme à violer la foi que j’ai donnée à un mari, & m’éloigner jamais de la vertu que mes parents m’ont enseignée !
Je suis né, répondit Molière, avec la dernière disposition à la tendresse, et, comme tous mes efforts n’ont pu vaincre les penchans que j’avais à l’amour, j’ai cherché à me rendre heureux, c’est-à-dire autant qu’on peut l’être avec un cœur sensible. […] J’ai voulu que l’innocence de mon choix me répondit de mon bonheur: j’ai pris ma femme pour ainsi dire dès le berceau.
Pour répondre à l’inculpation, le satirique fit imprimer et placarder une affiche longue d’une aune241, où, tout en citant des morceaux de sa satire, il traitait les journalistes d’ignorants et de mauvais connaisseurs, et finissait par avouer avec une candeur d’âme tout-à-fait risible que son écrit était bon, et parfait en son genre.
Avant de répondre à cette question, essayons de suivre à travers son théâtre la gradation de ses sentimens sur le médecin et les médecins. […] lui disait le roi. — Sire, répondait Molière, nous raisonnons ensemble, il m’ordonne des remèdes, je ne les fais point et je guéris. » Mais ces bons rapports ne durent pas, sinon avec ce médecin-là, du moins avec les autres. […] Écoutez ce bout de conversation entre Filippopoli et sa directrice : « Tu es un comique, lui dit celle-ci, tu es même plus comique que tu ne le crois, mon garçon ; je ne sais pas pourquoi tu as la rage de vouloir jouer la tragédie. — Je sais ce que je peux faire, répond l’autre ; j’ai la larme ! […] Aux récriminations, il répond par des coups de boutoir, il force les résistances par des mots piquans : « Taisez-vous, ma femme, vous êtes une bête l » dit-il crûment à Armande. […] mademoiselle, répond Molière avec une ironie transparente, vous le jouerez mieux que vous ne pensez -et c’est en quoi vous faites mieux voir que vous êtes excellente comédienne, de bien représenter un personnage qui est si contraire à votre humeur.
Faites parler les droits qu’on a dessus mon cœur, Je vous en donne la licence ; Et, si c’est en votre faveur, Je vous réponds de mon obéissance. […] Lucile répond par un soufflet, & sort.
Mais tarte à la crème n’est point un défaut, répondit le bel esprit, pour la décrier comme vous faites.
Émile Perrin et Got ont répondu très courtoisement au toast du Moliériste en lui souhaitant longue vie et prospérité ; puis M. […] Argante le sait bien, et Géronte en répond ! […] Ce factum à la façon de Beaumarchais les constate en leur répondant. […] répondit-il, c’est la faute de cet Arabe ; il a tiré trop tôt… » Qu’en dites-vous, Monsieur ? […] Un cabaret occupe l’autre encoignure ; or, j’en répondrais, surtout pour un tel quartier, ce cabaret doit être aussi vieux que la maison.
On me répondra : « Il suit la nature pour son compte ; mais il la contrarie dans Agnès ! […] — Non, je jeûne ce soir. répond Arnolphe. […] Molière répond : à la Cour et au parterre. […] Or qui que ce soit, pourvu qu’il ait du bon sens et quelque expérience, peut répondre oui ou non. […] Je répondrai : Molière donne ici à Philinte l’attitude qu’il a lui-même, lui Molière, que j’ai cru démontrer qu’il avait.
Le roi s’amusant avec lui et content de la manière dont il répondait à ses questions, lui dit : Vous êtes bien raisonnable. — Il faut bien que je le sois, répondit l’enfant : j’ai une gouvernante qui est la raison même.