/ 203
170. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. Des Reconnoissances. » pp. 399-421

Analysons un peu celles des Anciens & des Modernes ; réfléchissons sur leur beauté, sur leurs défauts : & pour mettre quelque ordre dans notre marche, divisons-les en trois classes ; savoir, les reconnoissances larmoyantes, les reconnoissances comiques, & les reconnoissances en récit.

171. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122

Valere lui annonce qu’on a donné des ordres pour s’assurer de sa personne : il est entouré d’une épouse, d’une mere, d’un frere, d’un fils, d’une fille, d’un ami, qui déplorent son malheur, qui l’exhortent à prendre la fuite, quand Tartufe, accompagné d’un Exempt, paroît pour l’arrêter.

172. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE PREMIER. Part de la Morale dans la Comédie de Molière. » pp. 1-20

Quelles sont sur le devoir, sur l’honneur, même sur l’ordre social, les idées de cet esprit hardi ?

173. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102

C’est une vérité morale de premier ordre, et qui ne se peut mieux exprimer, que l’ignorance n’est pas la vertu.

174. (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315

L’instruction livresque ne sert de rien aux sots et les hommes de génie n’en ont pas besoin ; entre ces deux classes sont les gens de moyen ordre pour qui elle est un agrément honnête et incontestablement recommandable, si bien qu’à tout hasard il faut conseiller à tout le monde de se considérer comme de moyen ordre. […] Amphitryon Amphitryon est certainement le chef-d’œuvre de Molière comme versificateur ; mais, même comme comédie, il a une valeur de premier ordre. […] Qu’est-ce donc que Tartuffe dans l’ordre tragique et Monsieur Jourdain dans l’ordre comique ? […] Il a été législateur du goût : guerre aux précieux, guerre aux subtils, guerre aux pédants, guerre au jargon des charlatans, guerre à toutes les affectations dans l’ordre des choses de l’esprit. […] Démasqué, il est très beau à ne pas vouloir retenir le masque et à se montrer dans toute sa scélératesse qui croit avoir mis avec elle de quoi être invincible : « C’est à vous d’en sortir… » Foudroyé par un ordre du Roi qui brise tout son dessein et toute sa vie, il est plus beau encore, dans un silence absolu qu’il faut comprendre, je crois, comme signe d’impassibilité et non d’effondrement.

175. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200

in-4°. sous le titre de Théâtre manuscrit de Coypel, sans ordre chronologique, ignorant absolument le temps où il les a composées.

176. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. » pp. 251-273

Ne voyez-vous pas que l’ordre de la piece veut que vous donniez votre consentement ?

177. (1885) Revue dramatique. Le répertoire à la Comédie-Française et à l’Odéon (Revue des deux mondes) pp. 933-944

Ou, du moins, sans invention, combien de chefs-d’œuvre de Corneille vont-ils représenter ces jours-ci, et dans quel ordre ?

178. (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132

Ces quatre pièces, quoique du même ordre que le Menteur, et dans le même genre, sont plus près de la comédie de caractère. […] C’est cette réunion extraordinaire de talents qui fit de ce grand homme un poète hors de pair, et un acteur de premier ordre.

179. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64

Molière fut moins sévère que son ami, puisqu’il con¬sentit à prendre Quinault pour collaborateur (Psyché, 1671) ; mais ce fut par nécessité et par ordre, dans des ouvrages auxquels son insouciance l’empêchait d’attacher aucune importance (Voir Le Libraire au Lecteur, au commencement de Psyché).

180. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216

Des domestiques si précieux et si rares, s’ils existent, sont produits lentement, à force de soins et d’exemples, par l’esprit de famille : c’est un fruit que les enfants doivent aux vertus des parents, aux traditions d’ordre et de bonté des aïeules et des mères ; et si l’on n’en trouve plus de tels aujourd’hui, c’est que l’esprit de famille s’en est allé de notre société, par notre faute, et aussi par celle de Molière.

181. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265

Quand, arrivé au terme de cette délicate et intéressante étude, on désire.mettre en ordre toutes les idées qui se sont agitées dans l’esprit, la première impression qu’on éprouve est un étonnement profond que Molière ait été, au point de vue moral, si peu compris ou si incomplètement apprécié par des juges illustres à divers titres : l’autorité de leur génie et de leur nom est impuissante à faire accepter leurs étranges conclusions.

182. (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723

Cratès, à l’exemple d’Epicharmus & de Phormis, poëtes Siciliens, l’éleva sur un théatre plus décent, & dans un ordre plus régulier. […] I es hommes ne se touchent que par la surface ; & tout seroit dans l’ordre, si on pouvoit réduire ceux qui sont nés vicieux, ridicules, ou méchans, à ne l’être qu’au-dedans d’eux-mêmes : C’est le but que se propose la comédie ; & le théatre est pour le vice & le ridicule, ce que sont pour le crime les tribunaux où il est jugé, & les échafauds où il est puni.

183. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434

Notre lecteur se contentera de beaucoup moins, je l’espère, et s’il veut mademoiselle Mars tout entière, eh bien, qu’il la cherche çà et là, répandue à chacune de ces pages, et des pages qui viendront, plus tard, comme on ramasse, dans un jardin cultivé sans ordre, les diverses fleurs dont se compose un bouquet ! […] L’homme, de son côté, tout honteux d’être si ému, s’était retourné contre la muraille, et il tenait sa tête dans ses mains ; ses épais cheveux, mal en ordre, retombaient sur ses mains, et il pleurait.

184. (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221

Pour mettre le plus d’ordre possible dans notre travail, nous diviserons en périodes le long espace de temps qui nous sépare du règne de Louis XIV, et nous en tracerons successivement les tableaux que nous mettrons en regard, pour ainsi dire, des meilleures comédies représentées pendant leur durée. […] Mais alors, au lieu de le rendre intéressant et de lui faire démentir en quelque sorte son caractère par la noble conduite qu’il tient à la fin de la pièce, il eût fallu qu’il ne cessât pas d’être ridicule, et que surtout il fût puni de sa coupable pusillanimité, non seulement par la perte de l’héritage de son oncle, mais encore par celle de l’affection de sa femme, de cette honnête Mélite, que la nécessité où elle est, d’après ses ordres, de tenir caché son mariage, expose sans cesse à d’outrageants mépris. […] Mais la finesse et la profondeur de ses aperçus, la fidélité de ses peintures de mœurs, sa verve, son entrain et sa gaieté le placent au premier rang de nos auteurs du second ordre. […] Des passions politiques surgissent tout à coup du nouvel ordre de choses, et avec elles, selon la coutume, la violence, l’injustice et la discorde.

185. (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790

Cette Troupe commença de paroître devant leurs Majestez & toute la Cour le 24 d’Octobre 1658, sur un Théatre dressé exprés dans la salle des Gardes du vieux Louvre, & eut le bonheur de plaire, desorte que sa Majesté donna ses ordres pour l’établir à Paris.

186. (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47

Arnolphe a envoyé la petite Agnès loin de la ville, dans une sorte de couvent, et là, sur ses ordres, elle a été élevée dans la simplicité la plus grande et la plus grande innocence.

187. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475

Il faut attendre que la grâce agisse. » La rupture du roi avec madame de Montespan fut déclarée définitive et irrévocable par un de ces bienfaits qui acquittent tous les comptes passés : le roi lui donna la charge de surintendante de la maison de la reine, dont madame la comtesse de Soissons eut ordre de se défaire, et ordonna à l’ex-favorite de se retirer de la cour.

188. (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146

L’ordre était donné par le premier président Lamoignon. […] Depuis cette époque il n’a pas été un seul instant banni du théâtre ; il y est demeuré même sous la vieillesse de Louis XIV, et si récemment la pièce a disparu quelques jours de la scène, elle a été plutôt suspendue qu’interdite ; encore l’ordre de ne pas l’inscrire sur le répertoire est resté enseveli dans un profond mystère.

/ 203