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176. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre II » pp. 12-29

Il ne faut pas confondre avec l’hôtel de Rambouillet qui appartenait à la famille d’Angennes, la maison de campagne que fit bâtir le nommé Rambouillet, riche financier, père de Rambouillet de la Sablière, le mari de cette dame de la Sablière célébrée par La Fontaine, Perrault, Fontenelle, Bayle, dont la maison était fréquentée par les hommes les plus aimables de la cour, les Lauzun, les Rochefort, les La Fare, les de Foix, les Chaulieu.

177. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Choix du lieu de la Scene. » pp. 76-93

Tous les personnages de l’Ecole des maris sont des bourgeois : Sganarelle, Ariste, Isabelle, Léonor, Valere, peuvent fort bien s’entretenir dans les rues de Paris, & y avoir de légers démêlés, sans blesser leur rang & la vraisemblance ; mais il est très peu naturel qu’Amphitrion, un Général d’armée, ait, dans une rue, avec sa femme une explication aussi vive, aussi sérieuse, aussi délicate & aussi longue que celle qui suit.

178. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVI. De l’opposition des Caracteres. » pp. 398-416

Voyons d’abord le Philosophe marié, ou le Mari honteux de l’être.

179. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. M. PALISSOT. » pp. 297-316

Cidalise méprise les volontés de son époux : Philaminte a le même dédain pour celles de son mari.

180. (1858) Molière et l’idéal moderne (Revue française) pp. 230-

La femme de George Dandin, dit La Harpe, trouve moyen d’avoir raison contre son mari.

181. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58

Mari de Francischina ou père d’Olivette, il est généralement malchanceux, trompé et dupé, quoiqu’il ait grande envie de tromper et de duper les autres.

182. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIX. De l’action dans les Pieces à caractere. » pp. 448-468

Valere voit Harpagon qui revient, & s’écrie : Oui, il faut qu’une fille obéisse à son pere ; il ne faut point qu’elle regarde comme un mari est fait ; & lorsque la grande raison de sans dot s’y rencontre, elle doit être prête à prendre tout ce qu’on lui donne.

183. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXII » pp. 355-377

On voit la raison de cette différence : le roi, fatigué de madame de Montespan comme eut pu l’être un vieux mari, commençait à cédera l’attrait de madame de Maintenon.

184. (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32

Qui ne connaît les Femmes Savantes, l’École des Maris, l’École des Femmes, Turcaret, l’École des Bourgeois,  le Chevalier à la Mode ?

185. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE II. La Débauche, l’Avarice et l’Imposture ; le Suicide et le Duel. » pp. 21-41

XIII ; le Mari confondu, act.

186. (1884) Tartuffe pp. 2-78

il en faut rabattre quelque chose : Dorine le dit bien fait  ; mais c’est qu’elle -raille : elle l’a assimilé plus haut à certains maris faits d’un certain modèle , et plus bas, elle va dire : Il faut qu’une fille obéisse à son père, Voulut-il lui donner un singe pour époux. […] Elmire n’a pas d’amour sans doute, son mari pourrait être son père, mais elle a pour lui une amitié loyale, pleine de ménagements et de bonne grâce ; point de passion, point de froideur non plus.

187. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215

Il rit tout haut et de toutes choses : de la vertu des hommes, de la pudeur des femmes, de l’honneur des maris, de la chasteté des religieuses ; il profane le couvent, il souille l’autel, il insulte les morts dans leur tombeau ; il promène son libertinage dans les bois, dans les villes, sur le bord des fleuves, fatigué quelquefois, jamais assouvi. […] Toutefois, quand Molière fut mort à son poste, quand sa veuve, femme indigne d’un si illustre et si excellent homme, eut brûlé les papiers de son mari, le Théâtre-Français eut enfin cette admirable idée qu’il fallait remettre en lumière, non pas le Don Juan, mais Le Festin de Pierre. […] D’autre part, on est si fort persuadé que rien ne peut atteindre ce damné Don Juan, — ni la colère des maris poussés à bout, ni l’épée des frères déshonorés, ni les larmes des femmes au désespoir, ni les prières d’un père épouvanté, qu’il faut bien que la justice divine intervienne enfin ! […] Ne savons-nous pas en effet qu’il faut absolument que Don Juan soit châtié, et comme rien ne peut l’atteindre, ni la colère des maris poussés à bout, ni l’épée des frères déshonorés, ni les larmes des femmes au désespoir, ni les prières de son propre père parlant au nom d’une mère qui se meurt, nous sommes sûrs que la vengeance divine ne peut pas tarder davantage !

188. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Scenes. » pp. 223-249

Je donne la préférence à la cinquieme scene du premier acte de l’Ecole des Maris.

189. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80

Ma mere, dans son temps, passoit pour assez belle, Et naturellement n’étoit pas fort cruelle : Feu votre pere alors, ce Prince genéreux, Sur la galanterie étoit fort dangereux ; Et je sais qu’Elpénor, qu’on appelloit mon pere, A cause qu’il étoit le mari de ma mere, Comptoit pour grand honneur aux pasteurs d’aujourd’hui, Que le Prince autrefois étoit venu chez lui, Et que, durant ce temps, il avoit l’avantage De se voir saluer de tous ceux du village.

190. (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352

Ce nouveau dessein de moraliste réformateur déjà sensible dans Les Précieuses ridicules, qui sont l’École des salons, se montre plus clairement encore dans la fable et dans le titre même des deux pièces qu’il composa ensuite et coup sur coup : L’École des maris et L’École des femmes.

191. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434

On rencontre à la ville, le beau Narcisse qui se lève le matin pour se coucher le soir ; le nouvelliste dont la présence est aussi essentielle au serment des lignes suisses, que celle du Chancelier et des lignes même ; il y a Théramène qui est très riche, et qui a donc un très grand mérite ; Théramène, la terreur des maris. […] disait-elle, nous sommes venus de bien loin, mon mari et moi, pour vous voir jouer une fois encore, mais nous sommes arrivés trop tard ! 

192. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377

Par elle il voit d’abord vos cœurs aliénés, Le mari dérangé, la femme malheureuse,  Et peut-être moins vertueuse...

193. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475

Laissons aux âmes communes (et madame de Montespan était du nombre, malgré la distinction de son esprit la satisfaction de penser, ou de le dire, que madame de Maintenon mit en œuvre tous les manèges de la coquetterie pour se faire aimer du roi, et elle qui, pouvant devenir sa maîtresse, le ramène à ses devoirs de mari.

194. (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436

Grimarest raconte que, la femme de Molière s’étant brouillée avec celle d’un médecin chez qui elle logeait, les maris prirent parti dans la querelle avec beaucoup de chaleur ; il ajoute que Molière, pour venger sa femme et lui-même, composa L’Amour médecin, et que, depuis ce temps, il ne négligea aucune occasion de décrier la faculté.

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