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131. (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67

Mais bien plus, mon Censeur, qui insulte Molière et l’Auteur de sa Vie par des termes un peu trop forts, ne sait pas apparemment qu’il n’y a point d’Auteur, pour peu surtout qu’il se soit rendu recommandable, que l’on ne traite de Monsieur, quand on parle de lui dans un temps peu éloigné de celui où il a vécu, et que ses enfants vivent encore. […] J’ai cru que je pouvais sortir de cette circonspection servile, et qu’assuré par de longues observations, je pouvais placer quelques termes, et quelques expressions ; surtout dans une matière, où j’avais beaucoup de choses à ménager, pour n’en pas rendre la lecture désagréable.

132.

Il y a, chez nos voisins, un Musée Shakespearien, une Bibliothèque Shakespearienne, il y a surtout une Société Shakespeare. […] Le dernier trait surtout est sublime ; mais, de ces trente vers, pour faire sortir le chef-d’œuvre immortel, il fallait le génie de Molière. […] Permettez-moi de vous remercier surtout d’avoir contribué par vos savants commentaires à étayer mon système qui, pour être définitivement admis n’a qu’à recevoir quelques adhésions comme la vôtre. […] Ce livre porte au frontispice le mot de Sainte-Beuve : « Connaître et bien connaître un homme de plus, surtout si cet homme est un individu marquant et célèbre, c’est une grande chose. » En face de cette devise se trouve la reproduction photographique du buste de Molière, par Houdon, buste qui a été placé dans bon nombre de cabinets de travail en Allemagne. […] Ce n’est pas seulement le procédé de l’artiste irréprochable qui me ravit en lui, mais surtout l’individualité aimable et l’âme hautement cultivée du poète.

133. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125

En nommant Chapelain, Cottin, Ménage entre les amis qui demeurèrent attachés à la marquise octogénaire, je ne m’inquiète guère pour sa mémoire, des satires de Boileau contre les deux premiers, et je suis fort rassuré sur leur compte par les éloges que Boileau lui-même a mêlés à ses épigrammes, par restitue de Montausier, par celle de Voltaire, et surtout par leurs œuvres.

134. (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129

On y remarquait surtout une nouvelle leçon de la scène du pauvre dans le Festin de Pierre. […] Leur début fut heureux, et les actrices surtout furent trouvées bonnes. […] Mais il s’attache surtout à tourner en ridicule une pièce intitulée le Portrait du Peintre, que M. […] qui faisait entendre aux philosophes qu’il était connaisseur dans cette matière ; mais il eut la prudence de ne se point mêler dans une conversation si échauffée, surtout avec des gens qui ne paraissaient pas ménager leur adversaire. […] Cet art demande tous les dons de la nature, une grande intelligence, un travail assidu, une mémoire imperturbable, et surtout cet art si rare de se transformer en la personne qu’on représente.

135. (1821) Sur le mariage de Molière et sur Esprit de Raimond de Mormoiron, comte de Modène pp. 131-151

Il est donc naturel que l’on veuille connaître les principaux traits de sa vie, et surtout celui qui en lie un fait très important à celle du célèbre Molière, sur lequel une dissertation curieuse qui vient d’être publiée par M. 

136. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102

Oratio se plaint de sa mauvaise fortune et maudit la présence de ces comédiens dont vient tout le mal ; il s’exprime surtout en termes injurieux à l’égard de Vittoria qui lui a joué ce méchant tour.

137. (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89

La sagesse de ses expressions, la conduite de ses intrigues, la finesse de ses pensées, le tour naturel de son style, et surtout la beauté de ses caractères, qui tendent tous à rendre le vice ridicule et méprisable, sont des choses que quelques-uns de ceux qui lui ont succédé dans le genre comique, ont imité d’assez près dans un petit nombre de pièces, mais qui peut-être ne se trouvent reunis dans aucune. […]      « La nature, qui lui avoit été si favorable du côté des talens de l’esprit, lui avoit refusé ces dons exterieurs, si nécessaires au théâtre, surtout pour les rôles tragiques. […] C’étoit un excellent acteur pour les rôles de roy et pour le grand comique, surtout pour les rôles de Moliere.

138. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Pieces intriguées par une ressemblance. » pp. 176-191

On conçoit aisément que le spectateur voyant Lélio & Mario l’un à côté de l’autre, & pouvant comparer leurs traits, leur taille, il lui est très difficile de les trouver ressemblants, au point surtout de faire méprendre un pere & une sœur.

139. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Pieces intriguées par le hasard. » pp. 223-240

On apporte de la lumiere : Dom Félix & Laura s’accablent de reproches ; Dom Félix se récrie surtout sur le rendez-vous qu’on a donné à Lisardo : Laura avoue, pour s’excuser, qu’elle étoit dans l’appartement de Marcella.

140. (1922) La popularité de Molière (La Grande Revue)

Pour intéressant que soit le problème, il offre surtout un intérêt religieux, et, vu les circonstances, un intérêt spécial, presque local.

141. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre II » pp. 12-29

Dans ces sociétés animées par la conversation des femmes, tous les intérêts se placent par la parole entre toutes les frivolités ; la raison la plus solide, l’imagination la plus active y apportent leurs tributs ; les aines les plus sensibles y versent leurs effusions ; les esprits les plus affinés y apportent leurs délicatesses : là, tous les sujets se prêtent aux conditions que la conversation impose ; les matières les plus abstraites s’y présentent sous des formes sensibles et animées, les plus compliquées avec simplicité, les plus graves et les plus sérieuses avec une certaine familiarité, les plus sèches et les plus froides avec aménité et douceur, les plus épineuses avec dextérité et finesse, toutes réduites à la plus simple expression, toutes riches de substance et surtout nettes de pédanterie et de doctrine.

142. (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419

« La nature, qui lui avait été si favorable du côté des talents de l’esprit, lui avait refusé ces dons extérieurs si nécessaires au théâtre, surtout pour les rôles tragiques. […] Surtout, on y voit deux esclaves* Qui peuvent donner des entraves ; Deux Grecques, qui grecques en tout, Peuvent pousser cent cœurs à bout, Comme étant tout à fait charmantes ; Et dont enfin les riches mantes, Valent bien de l’argent, ma foi : Ce sont aussi présents du roi. […] Il ne pouvait souffrir les tendresses de Jupiter envers Alcmène, et surtout cette scène où ce dieu ne cesse de jouer sur le terme d’époux et d’amant. […] Mais comme même effet suit toujours même cause, J’y vantai vainement, nos vers, et notre prose : L’on nous siffla d’abord, et malgré mon caquet, Il fallut derechef trousser notre paquet ; Piqué de cet affront, dont s’échauffa ma bile, Nous prîmes la campagne, ou la petite ville, Admirant les talents de mon petit troupeau, Protesta mille fois que rien n’était plus beau, Surtout quand sur la scène on voyait mon visage, Les signes d’allégresse allaient jusqu’à la rage, etc. » *. […] Le bruit et les cris avaient causé une alarme terrible dans la troupe ; les femmes croyaient être mortes, chacun cherchait à se sauver, surtout Hubert et sa femme, qui avaient fait un trou dans le mur du Palais-Royal, etc.

143. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Dufresny imitateur comparé à Moliere, à Champmeslé, son Mariage fait & rompu comparé à l’histoire véritable du faux Martin-Guerre, & à la nature. » pp. 81-99

Ce sera... ce sera en me livrant mon habit brodé & mon surtout de chasse.

144. (1794) Mes idées sur nos auteurs comiques. Molière [posthume] pp. 135-160

La première scène du deuxième acte, où Alceste est en opposition avec la coquette Célimène ; la cinquième, où tous ces marquis,et Célimène surtout, médisent de toute la terre devant le misanthrope, sont superbes.

145. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IV. Jugement sur les Hommes de Molière. » pp. 65-82

Cela produit de l’effet : sans doute, mais surtout l’effet de nous donner dans la pratique moins d’horreur pour les vices réels auxquels nous cédons, en nous excusant sur la compensation que nous établirons par des mérites et des vertus possibles, dont nous n’avons pas même l’intention.

146. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVI » pp. 279-297

Elle s’avoua, se déclara attachée aux principes de la morale religieuse plutôt que pieuse, et surtout et le ne se fil point dévote.

147. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353

Cidalise lui reproche de n’avoir pas assez flatté Géronte, & surtout la Comtesse qui gouverne son bon-homme de frere, quoiqu’elle le méprise, & qui le fait consentir à tout ce qu’elle veut en feignant d’avoir des vapeurs dès qu’elle est contredite.

148. (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923

Au point de vue financier d’abord : « faute de s’assembler en nombre considérable, le coffret » des quêtes du jeudi « s’épuisait. »Puis et surtout au point de vue moral. […] Et lorsqu’en 1696, d’Argenson engage l’archevêque de Paris à ressusciter la Compagnie du Saint-Sacrement, il indique, lui aussi, qu’elle trouverait « des sujets propres » à son dessein « dans les Congrégations des Jésuites tant de la maison professe que du noviciat, surtout parmi ceux qu’on appelle de L’Assemblée secrète, qui ont presque tous l’esprit qu’il faut avoir dans la Compagnie du Saint-Sacrement. » Toutefois cette admission, par la Compagnie du Saint-Sacrement, d’amis des Jésuites, n’allait pas jusqu’à s’inféoder à eux.

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