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164. (1759) Moliere (Grand Dictionnaire historique, éd. 1759) [graphies originales] « article » pp. 604-605

Il y suivit pendant cinq ans le cours des classes d’Armand de Bourbon, premier prince de Conti, & il s’y lia avec Chapelle & Bernier, qui y étoient écoliers, & qui se sont distingués beaucoup l’un et l’autre dans la suite : le premier par ses poésies, & le second par ses voyages, par ses ouvrages philosophiques, & sur d’autres matieres.

165. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVII » pp. 193-197

Mais Racine et Boileau avaient déjà attiré les regards de Louis XIV et l’attention des connaisseurs ; le premier par son ode aux Nymphes de la Seine, au sujet du mariage du roi ; l’autre, par sa première satire, où il invite la munificence royale à se répandre sur les poètes.

166. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75

Le cœur de l’héroïne résiste à cet attrait séducteur, qui éblouit tant de femmes ; elle compare la prudence, l’honnêteté de son tuteur, avec l’étourderie, l’impertinence de l’amant qu’on lui destine, & son cœur donne la préférence au premier. […] D’ailleurs la timidité des premiers prouve leur peu d’amour propre ; celle des seconds fait voir qu’ils sont honteux d’une foiblesse à laquelle ils n’ont pu se dérober, qu’ils en connoissent le ridicule, & en triompheront tôt ou tard : les uns & les autres n’en sont que plus estimables ; on auroit très mauvaise grace à les jouer. […] Il le paroît du moins par la conversation qu’elle a avec Valere, dans la premiere scene du premier acte : ACTE I.

167. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135

Comessantes, disaient les Romains en parlant des héros du premier roman comique. Des gourmands, des oisifs, des buveurs, des amis de la joie et de la bombance, tel fut le nom des premiers comédiens. […] Elle devrait quelque pitié à l’amour de ce pauvre Arnolphe…, elle se jette à la tête du premier venu qui lui parle.

168. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre premier. » pp. 5-11

Chapitre premier.

169. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IX » pp. 77-82

Mais elle n’avait encore rien publié alors ; ses premiers écrits n’ont paru qu’après le mariage de mademoiselle de Rambouillet et la mort de Louis XIII, en 1643 : elle fut jusque-là accueillie à l’hôtel de Rambouillet, non comme auteur, mais comme fille d’esprit, convenablement élevée, sœur d’un homme de lettres fort répandu, et aussi comme une personne peu favorisée de la fortune, dont la société, agréable à Julie qui était du même âge, n’était pas sans quelque avantage pour elle-même33.

170. (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20

Ce qui montre toute la hauteur et toute la justesse des vues de Molière dans l’opposition qu’il s’est plu à faire de ces deux caractères de femme, c’est l’impression que laissent les scènes si scabreuses du premier et du quatrième acte, où la pédante Armande affecte ces délicatesses quintessenciées à l’endroit du mariage. […] Quel tour de force dans l’art de tout dire et de le bien dire, cette scène du premier acte, et la seconde scène du quatrième poussée à bout, la prude Armande consent enfin à se donner à Clitandre, qui la refuse.

171. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122

Le Poëte tragique, le Poëte comique doivent peindre la Nature, il est vrai ; mais l’art du premier consiste à la saisir dans ses instants de mauvaise humeur : l’art du second, dans ses instants de gaieté, & jamais dans ceux que la décence doit couvrir d’un voile. […] Le jugement que ces trois Auteurs portent sur le comique larmoyant, ne doit pas être suspect, puisque les deux premiers n’ont jamais prétendu aux honneurs de la scene, & que le dernier a fait plusieurs comédies larmoyantes.

172. (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421

Le personnage qui a le plus d’intérêt à tout cacher, informe de tout celui qui a le plus d’intérêt à tout savoir : nous rions de l’imprudente confiance du premier ; nous jouissons de la rage muette et concentrée du second. […] Il fallait, par suite de cette première nécessité, qu’Horace, qui a jusqu’à cinq entretiens avec Arnolphe, le rencontrât autant de fois par hasard dans la rue : défaut si sensible, que Molière, désespérant d’échapper au reproche qu’il devait lui attirer, a pris, en quelque sorte, le parti de se le faire à lui-même dans ce vers : La place m’est heureuse à vous y rencontrer. […] Voici ce que Molière raconte au sujet de cette petite comédie, dans sa préface de L’École des femmes : « L’idée de ce dialogue me vint après les deux ou trois premières représentations de ma pièce. […] De Villiers, acteur de l’hôtel de Bourgogne, fut un des premiers à signaler son courroux.

173. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIV » pp. 394-401

L’ami de Quanto (le roi) en parlait comme de sa première ou seconde amie : il lui avait envoyé un illustre (Le Nôtre) pour rendre sa maison admirablement belle.

174. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. Des Pieces intriguées par un déguisement. » pp. 216-222

Gardons-nous donc de bâtir une fable, à l’instar de nos premiers comiques, sur un déguisement dénué de toute vraisemblance, & dont les personnes les moins clair-voyantes ne peuvent être les dupes.

175. (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136

L’idée première de cette comédie n’est pas, il est vrai, de Molière, mais les détails psychologiques qu’elle contient lui appartiennent, et ce sont ces détails remarquables qu’il importe de faire ressortir ici. […] Si la délicatesse des premiers est blessée par le mal, le raffinement des seconds l’est par le bien. […] Pour opérer une modification dans la nature instinctive de l’homme, ce qui est loin d’être toujours possible, il faut avoir recours à une longue éducation qui vise à exciter les bons sentiments et à apaiser, à affaiblir les mauvais ; aussi ne peut-on espérer un succès que si l’individu possède à quelque degré les germes des premiers. […] Il faut pourtant paraître ferme au premier choc, de peur que sur votre faiblesse il ne prenne le pied de vous mener comme un enfant. […] «Les Femmes savantes, dit-il, complètent la théorie de Molière à l’endroit des femmes… La pensée des Femmes savantes ne semble au premier abord dirigée que contre un travers choquant.

176. (1910) Rousseau contre Molière

Il le lui dit sous le couvert d’une figure de rhétorique si limpide, si diaphane, qu’Oronte comprend du premier coup. […] L’idée première de « le Philinte de Molière ou la Suite du Misanthrope » ne vient pas de la fameuse note de Rousseau. […] » Cette très amusante première édition du fameux : « Je veux vivre !  […] Certes, il est bourgeois, et très bourgeois, de naissance, de tempérament, d’éducation, de premier habitat et de premiers entours ; mais il devient bourgeois de plus en plus et bourgeois de Paris de plus en plus en avançant. Dans ses premières pièces, on a assez dit qu’il y a une certaine fantaisie d’artiste qui ne se retrouve plus dans les dernières.

177. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. De l’Action, du Nœud, des Incidents. » pp. 165-171

Dès qu’une fois il a fait naître un embarras, qu’il en a tiré parti, il l’abandonne tout-à-fait pour en imaginer un autre qui n’a aucun rapport au premier.

178. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Des différents Genres en général. » pp. 1-8

CHAPITRE PREMIER.

179. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VIII. Les Fedeli » pp. 129-144

Nous reproduisons ce dessin qui donne une idée du costume des premiers rôles féminins dans la troupe des Fedeli.

180. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIX » pp. 207-214

Mais il était moraliste, et surtout moral, quand il disait au roi dans sa première épître : …………… Laissons là les sièges, les batailles ; Qu’un autre aille en rimant renverser les murailles, Et souvent sur tes pas, marchant sans ton aveu, S’aille couvrir de sang, de poussière et de feu ; À quoi bon d’une muse au carnage animée Échauffer ta valeur déjà trop allumée ?

181. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXX » pp. 330-337

Le roi avait déclaré, en voyant la douleur que ressentait madame Scarron de la mort du premier de ces enfants, qu’il serait doux d’être aimé par madame Scarron.

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