Après une courte transition qu’on appelle la comédie moyenne, Ménandre, dont les ouvrages sont perdus, créa la nouvelle comédie, et la porta d’abord à son plus haut point de perfection. […] Ne croyant plus sa marmite en sûreté dans sa cheminée, il va la porter dans le temple de la Bonne Foi. […] Ce n’était vraiment pas la peine de porter si haut, à propos d’Aristophane, l’absence de plan dans la comédie (t.
Non, ce n’étoit pas moi, pour ma douleur sensible ; Et qui dit qu’hier ici mes pas se sont portés, Dit, de toutes les faussetés, La fausseté la plus horrible.
Non, sans doute, puisque chaque mot doit porter un coup mortel au cœur de notre avare.
Lorsque je trouve dans une comédie deux caracteres également renforcés & parfaitement contrastants, je crois voir deux maîtres d’armes l’épée à la main : les coups qu’ils se portent mutuellement sont tous dangereux : quelquefois ils se tuent tous deux, ou bien celui qui triomphe n’a ce triste avantage qu’après avoir été considérablement affoibli par son adversaire.
Mais le filou, qui ne s’endormit point la nuit, crocheta un petit cabinet, dans lequel il prit une petite boîte où il y avoit quelques bagues & quelques perles ; de sorte qu’il fit mieux ses affaires à Chartres qu’il n’avoit fait à Paris : & dès le lendemain de grand matin, il part, feignant d’aller porter la lettre.
Il arriva enfin que Simone dormant, & le mari s’étant éveillé, & promenant ses pieds par le lit, rencontra le fil : & comme tout fait peur à des esprits prévenus, il ne douta point qu’il n’y eût du mystere ; mais il en fut entiérement persuadé, lorsqu’y ayant porté la main, il trouva qu’il étoit attaché aux gros doigt du pied de sa femme, & que sortant par la fenêtre, il descendoit dans la rue : il coupa doucement le fil, & se l’attacha au même endroit, pour voir ce qui en arriveroit.
Si quelqu’un se sent porté à ce genre de travail, je l’invite à choisir parmi celles qui restent, & à en composer un ouvrage qui puisse nous plaire.
Il a eu en vue Thomas Corneille qui, après avoir porté long-temps le nom de Corneille le jeune, se fit appeller dans la suite Corneille de l’Isle.
Sganarelle, qui va porter à Valère la déclaration d’amour, ensuite le billet, ensuite le conseil d’enlever Isabelle ; la scène quatorzième de ce deuxième acte, dans laquelle Sganarelle mène Valère devant Isabelle qui s’explique en sa présence sur ses véritables sentiments, et le trompe sous ses propres jeux ; l’acte qui finit par le dessein d ‘épouser le lendemain Isabelle, ce qui rompt tout ce qu’elle a fait, et oblige de recommencer la pièce au troisième acte, où le jaloux va lui-même chercher le notaire pour les unir ; la scène sixième où il sermonne Artiste ; enfin le dénouement qui est superbe, qui se tait par les soins du jaloux, qui satisfait tout le monde.
Toutes les grandeurs, toutes les puretés, tous les enthousiasmes, sans doute pour nous indiquer la route du ciel, portent l’âme au repentir.
Mais cela prouverait qu’elle connaissait l’intérêt que le roi portait à madame Scarron et son désir de lavoir pour gouvernante de ses enfants, ne prévoyant pas sans doute qu’un jour cet intérêt irait fort au-delà de l’estime et de la bienveillance.
C’est connaître bien légèrement le Théâtre d’aujourd’hui, que de porter un jugement aussi faux que celui de l’Auteur ; mais aux dépens de son honneur, il a voulu faire plaisir à Baron.
Il établit Brindavoine & la Merluche dans la charge de donner à boire, les avertit de n’en porter que lorsqu’on en aura demandé plusieurs fois, & de servir beaucoup d’eau.
« L’inimitable Monsieur Dominique, dit son successeur Gherardi, a porté si loin l’excellence du naïf du caractère d’Arlequin, que les Italiens appellent goffagine, que quiconque l’a vu jouer trouvera toujours quelque chose à redire aux plus fameux Arlequins de son temps. » L’inimitable, c’est l’épithète attachée à son nom : « Qui ramènera, dit Palaprat dans la préface de ses œuvres, qui ramènera les merveilles de l’inimitable Domenico, les charmes de la nature jouant elle-même à visage découvert sous le visage de Scaramouche ?
C’est l’idée d’Arnolphe, autrement dit M. de la Souche, car ce bourgeois vaniteux rougit de porter le nom de son père, et d’un tronc pourri de sa ferme s’est fait un nom de seigneurie, à l’exemple de ce paysan … Qu’on appelait Gros Pierre, Qui n’ayant pour tout bien qu’un seul quartier de terre, Y fit tout à l’entour faire un fossé bourbeux, Et de Monsieur de l’Ile en prit le nom pompeux4. […] Elle s’appelle, de son nom de fille, Henriette ; nom charmant, que par une rencontre, peut-être accidentelle, ont porté dans le même temps la fille de Henri IV, cette malheureuse reine d’Angleterre, si dévouée à son mari et à ses enfants, et cette gracieuse duchesse d’Orléans dont Racine a peint dans Bérénice les amours combattus, dont Bossuet a si douloureusement déploré la perte prématurée.
Si le public entroit dans les bons ou les mauvais procédés des Auteurs, & qu’il eût quelque égard pour les prologues qui les lui exposent, il auroit dû porter Dufresny aux nues, & jetter des pierres à Regnard : cependant la piece du dernier triompha ; pourquoi.
. — Il résulte de la Lettre de Loret du 6 décembre 1659 que les Précieuses curent un très-grand succès : Pour moi, j’y portai trente sous : Mais, oyant leurs fines paroles.
La ligue des faux dévots, grossie d’un assez grand nombre de personnes dont la piété sincère s’alarmait des coups portés à l’hypocrisie, travaillait sans relâche à empêcher la représentation publique de ce chef-d’œuvre.