/ 214
182. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE PREMIER. Part de la Morale dans la Comédie de Molière. » pp. 1-20

Enfin, qu’est-ce encore une fois que la science du bien et du mal, dans les œuvres d’un comédien qui ne la fonde que sur la crainte du ridicule, c’est-à-dire sur l’amour propre, et qui ne peut guère offrir à sa morale d’autre sanction sensible qu’un miracle, une intervention directe de Dieu20 ou du roi21, venant à point nommé prouver, par leur autorité indiscutable, qu’il ne fait pas bon les braver ?

183. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338

monsieur de la Ressource, que vous êtes bien nommé, et que j’ai de grâces à rendre au ciel de m’avoir adressé un homme de votre probité et de votre expérience !

184. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92

Entre ces deux femmes, celle-ci qui s’en va emportant la comédie avec elle, et celle-là qui arrive apportant à sa suite la tragédie, il faut placer une autre femme, une illustre, une infortunée, une passionnée, une éloquente… l’honneur et la maîtresse du drame moderne, qui est né avec elle, qui est mort avec elle : est-il besoin de nommer madame Dorval ? […] Il découvrit, lui qui voyait tout, en tête d’une méchante comédie de Boursault, une dissertation littéraire et religieuse, signée d’un théatin nommé le P.  […] Ce Mascarille est tout simplement l’aïeul illégitime d’un bâtard nommé Figaro, qui a fait, dit-on, une révolution ! […] de quelqu’un que les femmes ne nomment jamais ! […] Devéria avait tout à fait l’air de ces enrichis de la Chaussée-d’Antin qui, une fois gros propriétaires, se font nommer membres du conseil général ou de la Chambre des députés.

185. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441

En 1675, Racine fit Iphigénie ; le roi le nomma historiographe de France avec Boileau.

186. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Scenes. » pp. 223-249

Nous ne sommes qu’au second acte ; & lorsque, dans le cinquieme, Célimene se verra contrainte de nommer son vainqueur, ce sera l’homme au sonnet qui commencera à l’en presser.

187. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216

  Parmi les pères de Molière, les uns, comme Pandolfe et Anselme, sont traités par leurs fils et leurs valets de vilains et de benêts 666 ; et n’est-ce pas encore nommer trop honnêtement ces Vieillards lubriques et avares667, qui ne songent, sur leurs vieux jours, qu’à l’argent dont ils ne jouissent pas, et aux plaisirs pour lesquels ils ne sont plus faits668 ?

188. (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908

De ces trois actrices, Mlle Menou est la seule nommée ; les deux autres, Mlle du Parc et Mlle de Brie sans doute, se disputent avec elle le cœur de Molière, mais surtout la distribution des rôles. […] Quant à Lauzun, on ne le trouve pas nommé parmi les personnages qui figuraient dans les fêtes où fut donnée la Princesse d’Élide ; plusieurs, cependant, étaient à la fois moins qualifiés et moins en vue que lui.

189. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177

Mais, dépourvu d’esprit philosophique, il n’était pas capable de pénétrer la vraie nature de la comédie non plus que de la tragédie, et dans les puérils excès de sa réaction contre la critique française il se prit d’une admiration affectée pour les productions les plus médiocres, à tel point qu’il eut un jour l’effronterie175 de comparer publiquement à Aristophane un misérable farceur nommé Legrand. […] Le tragique, c’est la guerre des Dieux dans l’Humanité, c’est la discorde de ce petit nombre de sentiments pathétiques que j’ai tous nommés, et qui constituent le fond divin de la nature humaine. — Les Dieux sont unis dans l’Olympe, où Hébé leur verse, avec l’ambroisie et l’éternelle jeunesse, l’éternelle sérénité.

190. (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134

Le Pièmontais a de la fermeté : c’est une étoffe qui peut supporter cette riche broderie, nommée le gouvernement des deux Chambres. » Parmi ses livres, il y a un volume des classiques latins percé d’un trou jusqu’à la moitié, avec cette note autographe, qui porte tout à fait le cachet de son originalité. […] Méon fut nommé employé de l’autorité et pleine science de M. de Corbière, quand cette nomination appartenait à la Bibliothèque qui ne l’avait pas demandée. […] En droit donc, il ne doit pas y être nommé. […] Méon fut nommé employé après dix-neuf ans de surnuméraires au titre d’auxiliaire, et à 1,500 fr.

191. (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47

Au moment où Arnolphe va mettre ses projets à exécution et faire part à Agnès de ses intentions sur elle, un jeune homme, nommé Horace, débarque à Paris.

192. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377

Il n’en fait qu’un bon Gentilhomme ; mais il lui donne la fatuité de vouloir passer pour le rejetton d’une maison titrée : enfin, son héros feint d’être un homme essentiel à la Cour, de disposer des Ministres ; c’est lui, si on veut l’en croire, qui fait donner tous les emplois, tous les bénéfices, qui envoie nos Résidents dans les Cours étrangeres, qui fait nommer tous les Colonels.

193. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XI. De la Religion. Principe et Sanction de la Morale de Molière. » pp. 217-240

Les mêmes sentiments expliquent encore la curieuse synonymie par laquelle il remplace autant que possible tous « les termes consacrés778 : » il se faisait scrupule de nommer Dieu, l’Église, les mystères, les sacrements, sur un théâtre779.

194. (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914

Les quatre comédies que j’ai nommées servent d’épreuve aux débutants, et les élèves couronnés du Conservatoire les jouent non pas comme ils les comprennent, mais comme elles sont comprises par leurs maîtres.

195. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356

Sosie fait à sa lanterne, dans Rotrou comme dans Plaute, un récit très long, très ennuyeux, très bien circonstancié, du combat auquel il n’a pas assisté ; mais la prétendue Alcmene ne l’interrompt point ; Sosie & la suivante d’Alcmene, nommée Céphalie, ne se parlent jamais : ainsi nous pouvons dire que Moliere doit à son génie seul ce qui écarte la monotonie de son sujet & en varie le comique.

196. (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514

On nous a conservé un entretien qu’il doit avoir eu sur ce sujet avec son ami l’épicurien Chapelle; c’est un morceau un peu long et assez connu, mais trop précieux pour qu’on nous fasse un reproche de le donner de nouveau, sans y rien retrancher, au moins de ce que dit Molière : « Molière rêvait un jour dans son jardin d’Auteuil, quand un de ses amis, nommé Chapelle, qui s’y venait promener par hasard, l’aborda, et, le trouvant plus inquiet que de coutume, lui en demanda plusieurs fois le sujet. […] Après une discussion des plus piquantes sur les indécences dont L’École des femmes était accusée, arrive un poète nommé Lysidas. […] Mathurin Régnier a ajouté à tous ces portraits celui de Macette, ce Tartuffe en jupons, comme on l’a heureusement nommée, dont le langage n’a pas moins de doucereuse saveur et de patelinage dévot que celui du héros de Molière : C’est pourquoi déguisant les bouillons de mon âme, D’un long habit de cendre enveloppant ma flamme Je cache mon dessein aux plaisirs adonné. […] Il y a dans cette pièce une femme nommée Climène, dont la pudeur est prompte à s’effaroucher, et qui est un premier crayon d’Arsinoé. […] Qu’il se nomme Aristophane ou Molière, il est le véritable prophète de ces sociétés déjà atteintes au cœur, qui s’enivrent de leur propre gloire, qu’aveugle l’éclat dont elles resplendissent, et qui, sur le bord de l’abîme ouvert devant elles, dressent le pavillon de leurs fêtes et la table de leurs banquets.

197. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218

Léandre vient apprendre à Damon, d’un air joyeux, que Julie le nomme un traître, un perfide ; il le prie de continuer à lui rendre des soins.

198. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135

Il a tort et grand tort de nommer en toutes lettres son ennemi Boursault, comme il aura tort, plus tard, de mettre l’abbé Cottin tout vif dans Les Femmes savantes ; il ne faut pas tuer les gens à coups de massue, un petit coup d’épingle, à la bonne heure ; et puis si vous tuez votre homme aujourd’hui que vous restera-t-il le lendemain ?

199. (1871) Molière

Et puisque enfin tous les poètes comiques, à commencer par Aristophane et Plaute, avec les débris de Ménandre, et les élégances de Térence, à finir par le dernier faiseur de vaudeville, ne sont qu’un seul et même comédien nommé Molière, ah !

/ 214