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128. (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790

On lui accorda la sale du Palais Roial au mois d’Octobre 1660c.

129. (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914

Qu’ils renoncent pour quelques mois au libre exercice de leur raison, je ne m’en étonnerai pas.

130. (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98

Descartes est à l’index ; voilà quatre mois que Pascal est mort ; Corneille subsiste, mais non plus entier, et ce n’est pas Cinna qu’on répète à l’Hôtel de Bourgogne, c’est Sophonisbe. […] On peut dire, j’en conviens, que pour être grand, l’honneur n’était pas très rare : et que le fils d’Arlequin aussi fut le filleul de Louis XIV ; on peut ajouter, je ne l’ignore pas non plus, qu’en protégeant Molière, Louis XIV, à qui échappait l’ampleur de son génie, avait en vue surtout l’infatigable inventeur d’intermèdes et de ballets, qui contribuait si admirablement à l’éclat des fêtes de Versailles ; mais quels qu’en fussent les motifs, cette protection du roi couvrant le comédien si venimeusement accusé fait honneur à tous deux : et la postérité ne doit pas trop la chicaner, puisque c’est à elle que nous devons cet éternel bienfait : à savoir, moins de trois mois après, l’apparition du Tartufe (mai 1664).

131. (1900) Molière pp. -283

Dans les derniers mois de l’année 1865, on voyait, en certains soirs de la semaine, arriver et se réunir un nombre considérable de personnes sur la place de l’Opéra, au coin des rues Scribe et des Mathurins. […] On s’était déjà occupé de Molière à l’Athénée ; tout un mois on disserta dans les journaux sur ce qui s’y était dit au sujet du grand poète comique. […] Vous pouvez maintenant passer toute sa vie en revue, vous n’y trouverez pas place pour trois mois de satisfaction véritable et complète. […] Cet avocat gentillâtre de Limoges, en arrivant à Paris, tombe dans les mains de Sbrigani et d’Éraste, qui cherchent à se moquer de lui et le font causer : il n’a pas plus tôt parlé, que vous voyez, non seulement le personnage lui-même, de pied en cap, mais tout son entourage, mais toute sa ville, toute sa province ; Limoges tout entier est là, non seulement Pourceaugnac, mais derrière lui son frère le Consul, son cousin l’Élu, son cousin l’Assesseur, sa tante qui est morte il y a six mois, et son neveu le chanoine, qui a pensé mourir de la petite vérole ; la promenade des Arènes, où l’on va se promener le soir à Limoges, et le restaurateur Petit-Jean, chez qui l’on va faire des parties fines : tout le croquis d’une ville de province, ressuscitée et peinte, vous saute aux yeux dans une seule scène. […] Mettez une grisette dans le salon d’une duchesse, elle étonnera des princes du sang par la majesté de ses attitudes ; et, au bout de trois mois, il n’y aura plus que l’orthographe, écueil éternel des blanchisseuses, à quoi l’on reconnaîtra son origine.

132. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52

Cette piece fut représentée à Paris sur le théâtre du Petit Bourbon, au mois de Décembre 1658.

133. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. M. ROCHON DE CHABANNES. » pp. 381-412

Le pressentiment confus de cette jolie petite créature qui badine à une toilette, qui se caresse, qui se mire, qu’elle va peut-être dans deux mois se précipiter à travers les batteries sur un escadron ennemi, ou grimper comme un grenadier sur une breche minée ; ce pressentiment donne aux gentillesses d’un petit-maître un caractere de merveilleux qui étonne & qui attendrit : mais la fatuité ne sied qu’à la jeunesse militaire.

134. (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466

La tragédie-ballet de Psyché fut représentée, pour la première fois, sur le théâtre des machines du palais des Tuileries, au mois de janvier 1671 ; et, le 24 juillet de la même année, elle parut sur le théâtre du Palais-Royal, où elle eut trente-huit représentations consécutives.

135. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75

Celui au contraire qui promettroit une Duchesse, feroit lui seul courir tout Paris ; & les loges seroient retenues pour vingt représentations un mois avant la premiere.

136. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218

« Un homme d’un âge avancé, pere d’un fils & d’une fille qui avoient déja passé le printemps de leur âge, s’avisa d’épouser en secret une jeune personne qui, au bout de quelques mois, l’engagea à déclarer son mariage.

137. (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331

Au mois de juin dernier, un mémoire de frais Pensa dans un cachot te faire mettre au frais.

138. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215

Dieu veuille que ce mois-ci finisse mieux qu’il a commencé !  […] Aussitôt qu’il a touché février, le mois du carnaval, le Parisien veut rire à tout prix ; mais cette fois, ce Don Juan, ce nouveau venu dans le domaine de la comédie, n’est pas et tant s’en faut, Le Bourgeois gentilhomme ou Le Malade imaginaire. […] Oui, mais parfois il arrivait que ces fêtes improvisées, ces paroles écrites en courant dans les allées des grands jardins, ces chansons que dictaient aux poètes les jeunes cœurs amoureux, survivaient aux heures de folie. — Ainsi fut improvisé, au mois de mai 1665, L’Amour médecin, qui a l’honneur d’être compté parmi les comédies de Molière.

139. (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392

La recette a dû être considérable ; elle aidera la Comédie-Française à payer son budget de chaque mois. […] Perrin n’a pas témoigné moins d’empressement à monter cette œuvre, qu’il savait devoir, lui aussi, être peu fructueuse, et il l’a fait dans le meilleur mois de l’année, à l’heure où tout Paris de retour emplit les salles de théâtre. […] Quels éclats de rire Féraudy a excités quand il a dit d’un air persuadé : « Voilà trois de mes enfants dont il m’a fait l’honneur de conduire la maladie, qui sont morts en moins de quatre jours, et qui, entre les mains d’un autre, auraient langui plus de trois mois !  […] Le seul passage analogue qu’on puisse citer est celui de L’Avare où Frosine assure aux enfants d’Harpagon que leur père n’a pas six mois à vivre ; eh bien, j’affirme que les « honnêtes gens » n’entendent pas cette tirade sans gêne, sans dégoût, et qu’elle est une de celles qui empêchent L’Avare de compter au nombre des chefs-d’œuvre de premier rang.

140. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179

Don Pedre ne pensoit y être que cinq à six jours, il y fut cinq à six mois.

141. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261

Damis annonce à Moncade que le Marquis a fait prolonger son congé de trois mois.

142. (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35

Les rois, qui sont ceux de Saba, d’Arabie, et de Tarse, offrent l’or, la myrrhe et l’encens; les bergers un flageolet « qui a coûté deux deniers à la dernière foire de Bethléem et qui en vaut bien quatre, un beau calendrier de bois pour savoir les jours et les mois » et autres cadeaux de ce genre.

143. (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397

La pièce se soutint pendant quatre mois de suite. » b.

144. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50

La montre cette fois Va revoir l’horloger tout au moins pour six mois.

145. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184

Vous avez rêvé cela, Madame Agathe ; il y a plus d’un mois qu’il est défunt, je le sais de bonne part.

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