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114. (1732) Jean-Baptiste Pocquelin de Molière (Le Parnasse françois) [graphies originales] « CII. JEAN-BAPTISTE POCQUELIN. DE MOLIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France, & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année 1673. » pp. 308-320

La nature, les graces Comiques, la politesse du langage & la facilité de s’exprimer paroissent dans tous ses Ecrits.

115. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24

Le cœur ne se laisse point tromper ; cette noble, cette superbe partie de l’homme n’entend que son propre langage.

116. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. » pp. 125-143

Encor l’eussé-je fait, estant désespéré ; Mais je crois que le Ciel, contre moi conjuré, Voulut que s’accomplît ceste aventure mienne, Que me dit, jeune enfant, une bohémienne : Ni la peste, la faim, la vé.... la toux, La fievre, les venins, les larrons, ni les loups Ne tueront cestui-ci, mais l’importun langage D’un fâcheux : qu’il s’en garde, estant grand, s’il est sage.

117. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292

Lorsque les comédiens italiens allaient représenter à Versailles, à Saint-Germain-en-Laye, à Chambord, à Fontainebleau, ils avaient des gratifications ou ce qu’en langage technique on nommerait des feux.

118. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. M. DE CHAMFORT. » pp. 420-441

C’est ainsi qu’ils passoient le temps l’un & l’autre, jusqu’à ce qu’ils eussent inventé un nouveau langage, à la faveur duquel notre jeune héros dit à sa maîtresse, qu’il s’estimeroit bien heureux de la pouvoir posséder dans le pays de sa naissance, où elle iroit habillée d’étoffe de soie, comme celle de sa veste ; où il la feroit porter dans des maisons traînées par des chevaux à l’abri du vent & de la pluie, & où ils ne seroient pas exposés à toutes ces craintes & à ces alarmes qui les agitoient alors.

119. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338

Elle ne conserva plus de son origine que quelques bribes de langage dont elle émaillait bizarrement son dialogue, ses types traditionnels qui lui faisaient une économie de costumes, enfin les formes purement extérieures de la commedia dell’arte.

120. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441

La réserve des mœurs ni celle du langage n’avaient pas attendu la sévérité des habitudes religieuses qui se déclarèrent plus tard, pour s’établir dans la bonne compagnie.

121. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64

I :   Toujours au plus grand nombre ou doit s’accommoder,   Et jamais il ne faut se faire regarder ;   L’un et l’autre excès choque, et tout homme bien sage   Doit faire des habits ainsi que du langage,   N’y rien trop affecter, et sans empressement   Suivre ce que l’usage y fait de changement.

122. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192

Il faut citer, pour pouvoir l’admirer et le condamner en même temps, ce léger et séduisant langage de la corruption innocente, qui fut avec tant de succès imité mais non égalé par les petits poètes du dix-huitième siècle ; il faut rendre à Molière l’honneur et la honte des bergeries.

123. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XI. De la Religion. Principe et Sanction de la Morale de Molière. » pp. 217-240

En vérité, on exalte Shakespeare d’avoir mêlé dans le drame le langage héroïque à la trivialité populaire : mais que dire de celui qui, des bouffonneries de Charlotte ou de M.

124. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475

Si le triomphe de madame de Maintenon était celui de toutes les femmes de sa société, de leur esprit, de leurs mœurs, de leur a me délicate et pure, sur les habitudes désordonnées du roi, à son tour le changement opéré dans l’esprit et dans les mœurs du roi en opéra un pareil dans cette innombrable multitude de personnes qui ne connaissaient d’autre règle de conduite, d’autre règle du langage que les exemples du monarque.

125. (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316

Je n’ai plus d’yeux pour ses .défauts, et tout ce que j’ai de raison ne sert .qu’à me faire connaître ma faiblesse sans en pouvoir triompher 38 » N’est-ce pas tout à fait le langage d’Alceste, cette lutte intérieure, forte, incessante, avouée, entre son cœur et sa raison ?

126. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96

Qu’est-ce donc que la gaieté en langage précis et sans métaphores ? […] La plaisanterie amère et la moquerie caustique peuvent s’unir au sérieux, et l’on voit que leur langage a fourni quelquefois des armes à l’indignation et à la haine, ainsi que le prouve l’exemple des iambes chez les Grecs et des satires chez les Romains.

127. (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]

Il faut convenir cependant que, même dans les chefs-d’œuvre de Molière, on souhaiterait un langage plus épuré, et des dénouements plus heureux. […] Ce langage qui avait un air d’intelligence, étonna fort Mlle Molière*, qui ne connaissait pas le Président. […] Il faut convenir cependant que, même dans les chefs-d’œuvre de Molière, on souhaiterait un langage plus épuré, et des dénouements plus heureux.

128. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52

Laissez donc en repos votre science auguste, Et que votre langage à mon foible s’ajuste.

129. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356

Et disons avec Alcmene :  Amphitrion, en vérité, Vous vous moquez, de tenir ce langage ; Et j’aurois peur qu’on ne vous crût pas sage, Si de quelqu’un vous étiez écouté.

130. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. M. ROCHON DE CHABANNES. » pp. 381-412

) Comme vous êtes un Dieu, j’ai mis le placet en votre langage, je l’ai écrit en vers.

131. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105

vraiment, j’attendois l’excuse d’un outrage ; Mais, à ce que je vois, c’est un autre langage.

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