/ 160
129. (1769) Éloge de Molière pp. 1-35

Des conditions entières, qui autrefois payaient fidèlement un tribut de ridicules à la Scène, sont parvenues à se soustraire à la justice dramatique ; privilège que ne leur eût point accordé le siècle précédent, qui ne consultait point en pareil cas les intéressés, et n’écoutait pas la laideur déclamant contre l’art de peindre.

130. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264

., etc. » Quoi qu’on doive leur accorder de crédit, il y a toujours quelque chose de significatif dans l’existence seule de pareils récits.

131. (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464

Le privilège obtenu par Molière pour l’impression de L’École des maris, porte ces mots : « Mais parce qu’il serait arrivé qu’ayant ci-devant composé quelques autres pièces de théâtre, aucunes d’icelles auraient été prises et transcrites par des particuliers qui les auraient fait imprimer, vendre et débiter en vertu des lettres de privilège qu’ils auraient surprises en notre grande chancellerie, à son préjudice et dommage ; pour raison de quoi il y aurait eu instance en notre conseil, jugée à l’encontre d’un nommé Ribou, libraire-imprimeur, en faveur de l’exposant ; lequel craignant que celle-ci ne lui soit pareillement prise, et que, par ce moyen, il ne soit privé du fruit qu’il en pourrait retirer, nous aurait requis de loi accorder nos Lettres, avec les défenses sur ce nécessaires. » La plainte de Molière mentionnée dans ce privilège, avait principalement pour objet l’édition du Cocu imaginaire, donnée par Neufvillenaine, et, ce qui le prouve, c’est cette instance jugée à l’encontre du libraire Ribou, lequel avait imprimé cette même édition.

132. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356

je vous l’ai dit cent fois, Et vous verrez l’effet s’accorder à ma voix.

133. (1868) Une représentation de M. de Pourceaugnac à Chambord. Examen de deux fragments inédits paraissant appartenir à l’œuvre de Molière (Revue contemporaine) pp. 700-722

Louis XIV autorisa la représentation de la première de ces deux pièces, et ce fut après cette soirée que le roi accorda à la troupe de Molière la permission de jouer au Petit-Bourbon, alternativement avec les Italiens.

134.

Il faut cependant que ce soit un de ces deux jours-là ou plutôt ce dernier jour, qu’ait eu lieu la représentation des Plaideurs devant le Roi ; or, puisque Racine et Valincour ne s’accordent pas sur le lieu, Valincour disant Saint-Germain, Racine disant Versailles, il se peut, en définitive, que le spectacle n’ait eu lieu ni à Versailles ni à Saint-Germain, mais à Paris. […] Mais c’est, je crois, ouvrir une voie nouvelle que de pousser à l’examen comparatif des gravures qui ornent les diverses éditions de Molière, et à l’étude qui s’y peut faire des décors, des accessoires, des costumes et des jeux de scène : en faveur de cette initiative, nos amis les moliéristes voudront bien m’accorder quelque indulgence. […] Je fis tout ce que je pus pour les piquer par le titre de la Comédie, qui porte ce seul mot de PRÉTIEUSE, et ne descendis point au détail de cet endroit où une fille se trouvait préférer un faux Poète à un galant effectif et de condition, et qui, par une erreur d’esprit, donnait au mérite de ses ouvrages et de ses notions, ce qu’elle ôtait au droit des gens du siècle, qui suivent les sens et l’apparence, et tâchent d’y accorder la raison autant qu’ils peuvent par le ciment de l’intérêt, et par les prétextes de la fortune. […] Qu’ils s’en saisissent après nous ; qu’ils les retournent comme un habit pour les mettre sur leur théâtre, et tâchent à profiter de quelque agrément qu’on y trouve et d’un peu de bonheur que j’ai, j’y consens, ils en ont besoin ; et je serai bien aise de contribuer à les faire subsister, pourvu qu’ils se contentent de ce que je puis leur accorder avec bienséance.

135. (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67

Il confond le bon cœur avec les manières : Celles de Chapelle et de Molière ne s’accordaient pas à la vérité ; mais ils se connaissaient intérieurement pour des personnes essentielles et ils essayaient à tous moments de se convertir l’un pour l’autre.

136. (1871) Molière

Accident heureux, qui permit à Molière d’adresser un placet à Monsieur, frère du roi, disant : que lui et sa troupe représentaient ses comédiens ordinaires, et qu’il était juste, en effet, que Monsieur, leur accordât l’usage de cette belle salle que M. le cardinal de Richelieu avait fait bâtir dans le Palais-Royal, en l’honneur de Mirame.

137. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393

À M. le duc d’Orléans, premier prince du sang, il faut compter la protection qu’il accorda au poète des Messéniennes et des Vêpres siciliennes. […] cette petite Paula, à qui nul n’accordait un regard, quand elle venait aux premières galeries pour rire ou pour pleurer tout à son aise, maintenant tout le monde l’aime et l’admire. […] — Oui, répond le jeune homme, et surtout de vous l’accorder. — Gillette, s’adressant à un autre capitaine : — Je vois, dit-elle, à la fierté de votre regard que vous n’êtes guère disposé à donner votre main à une humble fille de ma sorte ? […] — À ces âmes en peine il accordait tous ses soins, se croyant trop payé et trop récompensé s’il avait retrouvé une lueur sous cette cendre éteinte, une pensée en cette âme blessée à mort, un rêve logique dans cet esprit abandonné à tout le dévergondage de la fantaisie ! […] À ces louanges du poète, le chœur répond qu’il faut en effet accorder mille récompenses au poète Aristophane !

138. (1901) Molière moraliste pp. 3-32

La femme a des devoirs à remplir dont le premier est de rester honnête, mais le meilleur moyen de fortifier en elle les sentiments de l’honneur est tout d’abord de la laisser librement choisir un époux et plus tard de lui accorder une certaine indépendance, par suite une responsabilité morale : Leur sexe aime à jouir d’un peu de liberté ; On le retient fort mal par tant d’austérité ; Et les soins défiants, les verrous et les grilles Ne font pas la vertu des femmes et des filles : C’est l’honneur qui les doit tenir dans le devoir.

139. (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35

Accordons, si l’on veut, qu’il y eut, dans les églises, à. une époque ancienne, des récitatifs figurés, se rapportant aux principales scènes de l’Office et des Évangiles, telles que l’adoration des mages, les noces de Gana, la Passion.

140. (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369

Un valet de cette fille, dans le dessein de la débarrasser des poursuites du vieillard, et mettre son honneur en sûreté, imagine de faire venir successivement plusieurs personnages qui, sur différents prétextes, entretiennent Pantalon, et lui font manquer le rendez-vous qu’il avait obligé la jeune personne de lui accorder : c’est de cette farce si peu vraisemblable que Molière a tiré l’idée et le motif de l’action de sa comédie des Fâcheux. […] Molière voulut bien lui accorder ce qu’elle lui demandaita.

141. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354

Le séducteur indifférent de done Elvire, de Charlotte et de Mathurine, le grand seigneur à la main si légère et si gracieuse quand il soufflette Pierrot, cet impertinent qui ose trouver mauvais que l’on caresse son accordée, est le frère aîné du comte Almaviva ; il représente tout un ordre de choses qui fut conduit aux abîmes par la main du Commandeur441. […] « Ils alterquaient ensemble, dit Guy Patin, et ne s’accordaient pas de l’espèce de maladie dont le malade mourait.

142. (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392

Il est trop logique pour être aveuglé ; il ferme complaisamment les yeux ; mais, en les fermant, il accorde à la logique ce dernier témoignage que, s’il les ferme, c’est volontairement, sachant bien qu’il est un imbécile. […] Il ne me paraissait pas que l’on eût jusqu’ici accordé assez d’attention à ces deux rôles, qui ont leur importance réelle dans le drame. […] Vous êtes-vous jamais demandé sur quoi était fondée la confiance que, dans la vie, vous accordiez, pleine et entière, à tel ou tel individu dont vous étiez coiffé. […] C’est encore lui qui, voyant Clitandre empressé autour d’Henriette, dont on vient de lui accorder la main, s’écrie :                                        Ah ! […] Le nécessaire, vous nous l’accorderez (avec Molière, qui s’y connaissait), c’est de faire rire les « honnêtes gens ».

143. (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571

Molière, dans Pourceaugnac, revient à la charge contre les médecins, à qui il n’accordait pas de longues trêves.

144. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50

Heureusement pour lui le valet de son frere survient, le prend pour son maître, le délivre & lui demande la liberté, que Menechme perdu lui accorde sans peine ; aussi agit-il avec son véritable patron, comme s’il étoit libre ; il soutient qu’il vient d’être affranchi par lui.

145. (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923

C’est le soin que chaque individu doit avoir de son propre « salut. » Là-dessus, tous les moralistes de Port-Royal s’accordent, et, sur ce point essentiel, leurs déclarations sont, parfois, d’une sainteté singulièrement égoïste : « Pourvu, » disait M.

146. (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180

Molière prit cette occasion pour demander au roi la salle du Palais-Royal, qui lui fut accordée, tant il avait su promptement s’acquérir l’estime de toutes les personnes qu’il approchait à la cour. […] Ainsi, je vous condamne à monter derrière son carrosse jusqu’au bout de la prairie, et là vous lui demanderez fort honnêtement la permission d’y rentrer; je suis sûr qu’il vous l’accordera.

/ 160