Le jeune Pocquelin étoit né avec de si heureuses dispositions pour les études, qu’en cinq années de tems il fit non seulement ses Humanitez, mais encore sa Philosophie. […] Quand le jeune Pocquelin eut achevé ses études, il fut obligé, à cause de l’âge avancé & du peu de santé de son pere, d’exercer sa Charge de Tapissier Valet-de-Chambre pendant quelque tems, & même il fit le voyage de Narbonne à la suite de Louis XIII. […] Les François rougiront un jour De leur peu de reconnoissance : Il leur fallut un Comedien, Qui mît à les polir son art & son étude.
Le mouvement, c’est là, comme nous l’avons dit en commençant cette étude, ce que le théâtre italien enseignait, communiquait à Molière. […] Les études comme celle que nous terminons ont l’avantage de nous apprendre à n’être point trop injustes pour les temps qui, au premier coup d’œil, paraissent stériles ; on découvre, grâce à elles, qu’ils ont eu aussi leur travail et leur fécondité.
Les moliéristes s’inquiètent beaucoup plus de savoir en quelle année Molière donna des représentations à Angoulême ou à Montauban, que de pénétrer le sens et de mesurer la portée de Tartufe ou du Misanthrope ; ils se soucient beaucoup moins de relire Don Juan ou L’Avare, que de courir d’étude en étude de notaire, pour y chercher, au bas d’un contrat de vente ou d’un acte de mariage, la signature de Molière. […] Une tradition ajoute aux études du collège de Clermont les leçons de Gassendi. […] Quant à ses études de droit, Molière les termina-t-il ? […] Aussi bien, ces études de droit, qu’il faudrait faire tomber vers 1642, auraient-elles eu fort à souffrir des distractions de Molière. […] Une étude de Molière qui voudrait être absolument complète devrait comporter les divisions suivantes :
Son point de départ est l’observation des faits psychiques, c’est-à-dire l’étude des pensées énoncées et des actes accomplis par l’homme. […] La marche qui m’a paru la plus naturelle à suivre dans cette étude consiste à montrer ces effets dans ses principales comédies. […] On doit la considérer comme une étude psychologique sur les passions, et, comme telle, elle est fort remarquable. […] C’est seulement par leur étude réfléchie qu’il est possible d’en apprécier toute la portée scientifique. […] D’après cette étude, on ne saurait disconvenir que la psychologie ne doive renfermer une branche spéciale réservée à l’étude des instincts du cœur, des sentiments et des passions, ainsi que de leurs effets naturels, et qu’à cette branche appartiennent la psychologie de la raison et celle de la folie.
L’étude de ces anecdotes est nécessaire, car elles nourrissent des légendes qui plaisent à la mémoire, au risque de déformer l’image d’un auteur, d’en fausser la lecture et l’enseignement. […] …… Il sort de mon étude ; Parlez-lui Ergaste. […] Il poursuivit ses études au collège Montaigu à Paris. […] Il fait à Ferrare des études juridiques et humanistes tout en fréquentant les cercles cultivés gravitant autour de la maison d’Este. […] Mais il abandonna bientôt sa charge pour se consacrer à l’étude.
Les gradations des rangs qui procédaient du monarque, avaient produit celles du respect dans le langage des hautes classes, en avaient nécessité l’étude, en avaient amené le discernement et le tact, et avaient fait de ce discernement un point d’honneur et de bienséance. […] On trouvait ridicule qu’un amant dît à sa maîtresse : Je ne fais des vers qu’en rêvant, mais je vous aime avec étude et de tout mon sens.
« Mais si, comme on l’a dit et comme de notre temps on ne se lasse pas de le prouver, l’histoire est toujours à faire, cela est vrai surtout de l’histoire des lettres, où les tentatives nouvelles du talent, les disputes des écoles, les prétentions du paradoxe et les démentis de l’expérience font incessamment découvrir des points de vue négligés dans l’art, des enseignements utiles pour le présent, des encouragements à la vraie nouveauté, des préservatifs contre la fausse et stérile hardiesse, et toute une étude d’imagination et le goût à faire pour l’avenir, sur les monuments du passé. » M.
Le monde qu’il parcourt n’a plus assez d’originaux, qui soient dignes de son application et de son étude. […] Cette étude est pour le critique un de ses premiers devoirs, un devoir de grand profit. […] Toujours est-il que l’esprit, l’intelligence, l’étude des modèles, ne suffisent pas à faire un comédien. […] Il a été élevé dans cette étude et dans ce respect ! […] Un peu plus loin, à deux chapitres d’ici, vous retrouverez Marivaux ; il a été pour le feuilleton un texte inépuisable et le sujet d’une profonde étude.
On ne saurait donc s’étonner si, dans la brève étude qui suit, moi qui n’ai pas l’honneur d’être un de ces laborieux chercheurs, je me vois contraint de risquer, ça et là, quelque hypothèse après tant d’autres qu’ils se sont permises. […] Je réponds que, dans mon étude de ces deux chefs-d’œuvre, je marchais sur le terrain le plus uni, le plus certain, le plus solide : l’œuvre même de Molière, pleine, entière et sortie d’un seul jet. […] se récrient déjà tous ceux qui dans mes études sur Alceste et sur Arnolphe m’ont pris pour M. […] Molière puisait en pleine pâte et ne bornait pas son étude à l’homme, à l’individu. […] Je ne sais pas, le père Bernard n’ayant pas trahi le secret de la confession, s’il fut athée, comme Tétait son maître Lucrèce, le cher objet pourtant de ses études.
Étude nouvelle par Dorante. […] Le Misanthrope aussi nous paraît imparfait, non à la représentation, mais à l’étude. […] Étude nouvelle par Dorante (suite et fin). […] Elle doute, elle se demande si elle a suffisamment cultivé son goût par l’étude et la comparaison des beautés de l’espèce dont il s’agit312 ; puis elle étudie, elle compare, et attend d’avoir mieux compris. […] Elle pardonne à l’auteur d’Alceste d’avoir sacrifié l’intrigue à l’étude profonde des caractères : elle excuse Caldéron d’avoir sacrifié les caractères au jeu divertissant de l’intrigue.
Monnard, qui joignait à une connaissance raisonnée de sa langue maternelle une connaissance approfondie des langues anciennes et de celles des principaux peuples de l’Europe, avait fait de ses cours une étude comparée des littératures diverses, l’expression des développements divers de la nature humaine. […] Tout en étant de son siècle et de sa génération, il n’en est pas moins convaincu que le dix-septième siècle a été le grand siècle des lettres françaises; que le nôtre, pour courir après le naturel, a trop souvent été infidèle à la nature, et que le meilleur service à rendre à de jeunes hommes, à leur entrée dans la carrière littéraire, est de faire avec eux une étude sérieuse de ce que l’on nommait naguère la littérature classique de la France. […] Vinet part de l’étude du caractère de Racine pour signaler le contraste qui souvent existe entre le caractère et le talent. […] La profondeur de ses études sur le vice et sur la passion se retrouvent dans Athalie et Mathan. « Nous n’aurions que cette seule pièce, dit notre auteur, nous devinerions tout Racine. » « Indépendamment de cette sève nouvelle dans la création des caractères, continue t-il, la poésie déborde, toujours sans nuire à l’éloquence, dans les situations et les tableaux.
Mettons donc tout notre soin, toute notre étude à chercher un sujet vrai & fécond par lui-même. […] Il passa quatorze années dans la maison paternelle, où il ne reçut qu’une éducation conforme à son état ; mais, dévoré du desir d’apprendre, il obtint la permission de faire ses études au College de Clermont, où il remplit cette carriere dans l’espace de cinq ans.
Et combien peu de critiques se sont doutés que c’est dans l’étude approfondie du cœur humain qu’il faut chercher l’intelligence des plus belles scènes de Molière ! […] Une étude plus importante encore, c’est de chercher les passions et la vie d’un auteur dans ses propres ouvrages. […] Il fut donc reçu aux études et aux conversations que Gassendi conduisait avec les personnes que je viens de nommer. […] Ces premières études de philosophie inspirèrent sans doute à Hesnault et à Molière l’idée de traduire Lucrèce. […] Ce furent-là ses premières études du cœur humain.
Dans une dernière étude nous, verrons comment la Compagnie du Saint-Sacrement mit aussi contre elle les « politiques. » Alfred Rebelliau. […] Chérot (Études, 5 mai 1900). […] Paris, 1906. — Cf. pour les détails qui suivent, Études sur la Société dite des Libertins, dans les Œuvres posthumes de René Grousset. […] Cf. dans les Etudes du a octobre 1909 un article du P. […] Brunetière, la Philosophie de Molière dans la Revue du 1er août 1890 ou dans les Études critiques, 4e série; Gazier, ouvr. cité, p. 17 ; E.
Paul Lacroix, ni aux récentes et remarquables études de MM. […] J’exposerai dans les deux parties de cette étude : 1º Comment, en admettant qu’on trouve à la base de la morale de Molière ce vieux principe recueilli de l’antiquité et cher à Rabelais et à Montaigne, qu’il faut vivre conformément à la nature, que la nature est bonne, que tout ce qui tend à la corrompre est détestable ; on doit reconnaître que cette idée vague ne sert à l’auteur du Tartuffe que pour atteindre le but négatif de ruiner les préjugés et les superstitions de l’époque ; 2º Comment c’est sur la base de l’opinion publique, représentée par les « honnêtes gens », qu’il ose spontanément édifier sa morale, comme Adam Smith et A. […] Former aux bonnes mœurs l’esprit de ses enfants, Faire aller son ménage, avoir l’œil sur ses gens, Et régler la dépense avec économie, Doit être son étude et sa philosophie… Dirons-nous cependant que Molière pense comme Gorgibus et Chrysale ? […] On connaît la fameuse tirade de Clitandre, qu’on ne saurait trop souvent citer, parce qu’elle est la sagesse même : Je consens qu’une femme ait des clartés de tout, Mais je ne lui veux point la passion choquante De se rendre savante afin d’être savante… De son étude enfin je veux qu’elle se cache Et qu’elle ait du savoir sans vouloir qu’on le sache… Donc, Clitandre et Molière ne font nullement profession de chérir l’ignorance.
Le jeune Pocquelin était né avec de si heureuses dispositions pour les études, qu’en cinq années de temps il fit non seulement ses Humanités, mais encore sa Philosophie. […] Il fut donc reçu aux études et aux conversations que Gassendi conduisait avec les personnes que je viens de nommer. […] Quand Molière eut achevé ses études, il fut obligé, à cause du grand âge de son père, d’exercer sa Charge pendant quelque temps ; et même il fit le voyage de Narbonne à la suite de Louis XIII. La Cour ne lui fit pas perdre le goût qu’il avait pris dès sa jeunesse pour la Comédie : ses études n’avaient même servi qu’à l’y entretenir. […] Les Convives se mirent à table : les commencements du repas furent froids : c’est l’ordinaire entre gens qui savent ménager le plaisir ; et ces Messieurs excellaient dans cette étude.
L’étude qui va suivre prouvera que ces erreurs ou ces paradoxes ne sauraient résister à un examen vraiment impartial des intentions manifestées par la conduite et le jeu des caractères. […] Se faire une cour d’admirateurs, voilà toute son étude ; et il faut vraiment qu’Alceste ait un bandeau sur les yeux pour n’avoir pas compris dès le premier jour qu’il se fourvoyait dans ce salon hanté « de tout l’univers ». […] Terminons plutôt en admirant l’art avec lequel il intéresse tous les âges aux vérités générales que recouvrent ces traits de caractère individuel ; et, pour conclure cette étude, citons ce jugement de M. […] Dans leur engouement pour la science, les femmes restent femmes : elles suivent la mode ; c’est un caprice de vanité ; elles traitent l’étude comme une parure. […] C’est bien la comédie française par excellence, c’est-à-dire strictement régulière, et se développant avec logique par une action dont toutes les ressources sont empruntées à l’étude de la vie réelle.
Vous trouverez quelques traits de cette histoire dans une étude fort bien faite qu’un de nos professeurs, M. […] Despois ni les études de M. […] L’auteur ne nous le montre qu’à la Bourse et dans le boudoir de sa maîtresse ; mais là se borne l’étude qu’il en fait. […] Coquelin nous a écrit une étude sur Tartuffe et nous a dit comment il fallait le jouer. […] Il n’y a là d’étude ni dépassions, ni de caractère, ni de milieu social.