Je suis vrai, & j’avouerai que je ne suis pas de ce sentiment.
« Elle aime toujours son cher Philadelphe ; il est vrai qu’afin de faire vie qui dure, ils ne se voient pas si souvent : au lieu de douze heures, par exemple, il n’en passe plus chez elle que sept ou huit.
» Cette peinture naïve et sans art porte en elle-même la meilleure des garanties : elle est vraie, car il est impossible qu’elle ne le soit pas. […] Il est vrai que son amour, approuvé de tous, n’a pour ennemi que la folle vanité de M.
N’est-il pas vrai, Seigneur ? […] Il est vrai qu’il eût été ridicule sur notre théâtre de voir un homme perdre sa manchette ; mais il auroit été facile de substituer un gant à la manchette.
On trouva l’intrigue du Curieux impertinent bien imaginée, parfaitement conduite d’acte en acte, les scenes liées & dialoguées au mieux, la versification coulante, naturelle & dans le vrai ton du noble comique. […] Ajoutons que Lothaire cache long-temps à Camille la folie de son époux ; il ne lui dit que des choses vraies, lors même que l’amour l’a séduit.
Justes appréciateurs du mérite, vous qui savez sentir les vraies beautés, élevez tous ensemble la voix pour chanter les louanges de Moliere.
Alors un vrai Notaire est introduit, écrit un contrat de mariage dans toutes les formes, le fait signer au faux Médecin, à Lucinde & même à Sganarelle, qui est bien surpris quand on lui dit que sa fille est chez son époux, & que tout ce qui vient de se passer est réel.
Puisque vous le voulez, éprouvons ce moyen : Mon cœur pour ce remede a de la répugnance ; Et c’est, à dire vrai, malgré moi que je danse.
M. de La Rochefoucauld appelait madame de La Fayette la vraie.
A me dire au vrai si vous êtes le Marquis de Polinville.
poltron, dont j’enrage, Lâche, vrai cœur de poule. . . . .
Quant au père et au beau-frère de Molière, qui signèrent aussi l’acte de célébration, ils ont pu ignorer des faits qui leur étaient presqu’étrangers, et qu’ils tenaient aisément pour vrais, lorsque celui qu’ils regardaient avec raison comme le plus intéressé dans cette affaire, les tenait pour tels.
. — Ce n’est pas vrai. — Si je vous en impose, que ce verre de vin soit pour moi du poison !
Il faut s’éclaircir de leurs vrais sentiments à mon égard en leur proposant quelque chose de présent et de solide… Je veux que madame de Richelieu voie la froideur et l’indifférence de madame de Montespan sur tout ce qui regarde mes affaires essentielles. » Une lettre, datée de Versailles, le 6 août, au même abbé Gobelin, ne laisse aucun doute sur la brouillerie des deux dames, et sur sa cause, et sur la mauvaise humeur qu’en avait prise le roi, fatigué de leurs altercations.
Vous voyez bien qu’il y a du vrai dans les petites lettres.
— C’est la représentation d’une aventure vraie ou vraisemblable. — Le spectateur est-il censé être témoin de cette représentation ?
Il est vrai, d’un côté mes soins ont réussi, Cet adorable objet enfin s’est adouci : Mais d’un autre on m’accable ; & les astres séveres Ont contre mon amour redoublé leurs coleres.