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195. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Des Comédies-Ballets. » pp. 37-44

Si nous n’avons point parlé des Fâcheux dans ce chapitre, c’est que nous destinons cette piece à servir d’exemple pour les comédies à scenes détachées.

196. (1739) Vie de Moliere (Réflexions sur les ouvrages de litérature) [graphies originales] « Chapitre » pp. 252-262

Il nous apprend que la Comédie des Précieuses ridicules fut faite pour la Province, & que jouée à Paris, elle y fut applaudie, & servit à corriger les Prétieuses de la Capitale du Royaume.

197. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XII » pp. 100-108

Pour bien saisir cette opposition d’esprit et de mœurs, il est nécessaire de se faire une idée juste des trois partis opposés, à commencer par celui de la cour et de la Fronde qui servirent de modèle à la multitude ; viendra ensuite l’étude de la société d’élite ; et enfin celle des précieuses.

198. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXX » pp. 330-337

Les termes dont se sert madame de Coulanges se refusent à l’application qu’on a voulu faire à M. de Coulanges son mari, du mot un certain homme ; elle n’aurait eu aucune raison de ne pas dire tout simplement Coulanges.

199. (1900) Molière pp. -283

Est-ce que le terme de galimatias dont se sert Fénelon est trop fort ? […] Il a été associé, malgré lui, à tous les crimes de Dom Juan ; il déteste Dom Juan qu’il sert, et cependant ne peut se défendre d’une certaine sympathie pour lui. […] Celle-là fut adressée en 1857 à un auditoire provençal, elle servit de leçon d’ouverture au cours de littérature française de la faculté d’Aix. […] Nous avons sans doute une vanité, qui sert également à nous donner beaucoup de travers et à nous rendre infatigables dans l’observation des travers d’autrui. […] ——— L’esprit ne sert à rien, pas même à consoler du succès des sots.

200. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203

Le style de Plaute, plus simple, moins recherché que celui de Térence, lui sert à exprimer les idées du bourgeois. […] Le style de Térence, toujours naturel, mais plus élégant, plus recherché, plus relevé que celui de Plaute, plus conforme à l’éducation des personnages distingués, sert à Moliere pour les peindre.

201.

Que voudrait, sans cela, dire ce vers qui nous apprend que, pendant les troubles de la Fronde, il montra du courage pour servir son prince ? […] Thym, elle fait quelquefois des phrases, elle se sert même de mots étrangers qu’on n’attendrait pas de sa bouche. […] D’autres fois l’affiche a servi de chemise à une liasse de pièces, ou bien a contenu les plantes d’un herbier. […] On le voit, ce sont les mêmes termes dont se servait sans doute le comédien chargé d’annoncer au public le spectacle que l’on se proposait de lui donner, ce sont les formules ordinaires de l’orateur de la troupe. […] Tous deux, tirés enfin de la poussière des archives, demeureront pour servir à l’histoire de Molière et pareillement à celle des comédiens ses amis.

202. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVIII » pp. 198-205

Quelques-uns le croient, parce qu’elle apprend aux vieillards qu’aucune ruse, aucun artifice, aucune contrainte ne servent à la vieillesse pour faire illusion sur les disproportions d’âge, même à la villageoise la plus simple.

203. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341

les choses s’accommoderont, je vois bien cela : l’acquisition demeurera à mon pere, & ma sœur servira de pot-de-vin. […] Ayant servi dans le Serrail, Je sais ce qu’il faut que j’observe, Et je suis à vous sans réserve.

204. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IX. Beltrame » pp. 145-157

« Parmi les soggetti, les sujets, sortis de mon débile cerveau, dit-il, c’est celui qui a été le plus généralement accepté par les comédiens, le plus applaudi du roi de France, des princes de Savoie et d’Italie et de tout le monde. » Elle continua à servir de canevas pour la comédie improvisée, ainsi qu’on peut s’en assurer, du reste, par une analyse de ce canevas, différent de la pièce en plus d’un point, que Cailhava a publiée25 et qu’il a donnée à tort pour l’analyse de l’œuvre même de Beltrame.

205. (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47

Ce sont les mêmes qui leur servent à tous les deux. […] Pensez-vous, après tout, que ces précautions Servent de quelque obstacle à nos intentions ?

206. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377

Tous les traits avec lesquels nous l’avons caractérisé avant que d’extraire l’Important, servent encore dans la piece de Brueys. […]   De sa défunte femme même, Peuvent servir de reste à le justifier De craindre les humains, & de s’en défier.

207. (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38

Cette liberté, dont je profite pour croire, j’admets que d’autres s’en servent pour douter ou pour nier. […] On sait que vous voulez du piment jusque dans le poivre, on vous sert tout à la tartare, la joie comme la douleur.

208. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XI. De la Religion. Principe et Sanction de la Morale de Molière. » pp. 217-240

On l’a déjà dit799 : l’homme qui fuit le vice uniquement par crainte des moqueries d’autrui, tombe dans le défaut de l’amour-propre, et sa vertu n’est qu’une hypocrisie : il est impossible d’admettre que le ridicule puisse servir d’une manière quelconque à sanctionner la morale, ni que des gens vertueux par amour propre soient des honnêtes gens. […] Ce qui justifie cette conjecture, c’est que dans sa Préface, il parle « des corrections qu’il a faites, et qui n’ont de rien servi. » Plus loin il ajoute : « Il suffit ce me semble que j’en aie retranché les termes consacrés, dont on auroit eu peine à entendre faire mauvais usage. » Or ce sont ici des termes consacrés, puisque ce sont ceux du Pater.

209. (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914

Les quatre comédies que j’ai nommées servent d’épreuve aux débutants, et les élèves couronnés du Conservatoire les jouent non pas comme ils les comprennent, mais comme elles sont comprises par leurs maîtres. […] Ici, la tradition prétendue qu’on invoque à tout propos sert de réponse aux esprits chagrins qui ne veulent pas se soumettre à l’engouement de la foule.

210. (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179

Et laissant ici-bas un temple à sa mémoire, Son bûcher servira pour te frire un autel. […] De pitié votre âme atteinte S’attendrit à mes discours ; Mais que me sert votre plainte, Si vous refusez toujours Votre lan la landeridette, Votre lan la landerida5 ? […] Substituez marquise à princesse, et vous croirez lire une page des mémoires poétiques de Corneille : Je m’attachais sans crainte à servir la princesse, Fier de mes cheveux blancs, et fort de ma faiblesse ; Et quand je ne pensais qu’à remplir mon devoir, Je devenais amant sans m’en apercevoir. […] Elle avait tour à tour été fille de chambre de Mlle de Brie, « si douce à servir », elle avait été « préposée à la recette », enfin elle avait été « distributrice de liqueurs dans l’entracte, à la boutique des loges ». […] Il se peut donc que Marotte eût servi de fille de chambre à Mlle de Brie ; qu’elle eût représenté en 1658 une femme affligée dans la Psyché de Rouen ; qu’elle eût été, plus tard, sous ses deux noms, Marotte dans Les Précieuses ridicules, Mlle Lestang à la recette, gagiste çà et là, suivant le besoin, en attendant Psyché, où elle fit Aglaure, et La Comtesse d’Escarbagnas, où elle joua la comtesse.

211. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Les Caracteres des hommes n’ont pas plus changé que ceux des professions. » pp. 303-311

On se trompe : le masque ne servira qu’à dérober aux yeux des spectateurs la force de la passion qui le domine, à diminuer son expression, à lui donner une uniformité ennuyeuse.

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