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115. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Prologues. » pp. 118-138

La comédie de l’Emploi du Temps & le prologue qui la précede, intitulé l’Ombre de Moliere, peuvent servir ici d’exemple.

116. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Des Comédies Héroïques. » pp. 9-29

M. de Voltaire en nomme trois : l’Ambitieux de Destouches ; Laure tirée d’une comédie espagnole, intitulée Laura perseguida, Laure persécutée ; & Don Sanche d’Aragon, dont le sujet appartient aussi aux Espagnols ; ils l’ont traité dans une piece connue sous ce titre, el Palatio confuso.

117. (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126

La pièce de la Harpe, intitulée Mélanie, produit constamment cette impression d’angoisse, effet presque inévitable du genre et son éternel écueil. […] J’ai développé et réfuté les principes de Diderot dans un traité Sur le rapport des beaux-arts avec la nature, inséré dans le 5e cahier du journal intitulé Prométhée, publié par Léon de Seckendorff.

118. (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490

Au seizième siècle, Pietro Aretino intitula Il Finto une pièce dont le héros principal, Messer Ipocrito, est un parasite gourmand et sensuel qui, par de dévotes simagrées, domine l’esprit faible d’un vieillard nommé Lisco ; il lance aussi des œillades à la maîtresse du logis. […] Mais, pour attirer le public, Molière dut l’amorcer par la vogue d’une farce dont l’auteur garda l’anonyme, et qui, intitulée Le Fin Lourdaud, ou Le Procureur dupé, avait probablement quelque analogie avec L’Avocat Pathelin 131. […] La citation où figure Élomire (anagramme de Molière) est tirée d’une comédie intitulée Zélinde par un nommé de Villiers. […] Tiré du poème intitulé La Gloire du Val-de-Grâce, 1669. […] Plaute n’a pas voulu intituler sa pièce Avarus, comme il avait appelé d’autres comédies Pseudolus, Miles gloriosus.

119. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. » pp. 251-273

Il composa contre Boileau une piece en un acte & en vers, intitulée la Satyre des Satyres.

120. (1885) Revue dramatique. Le répertoire à la Comédie-Française et à l’Odéon (Revue des deux mondes) pp. 933-944

Il faut le remarquer pourtant, si j’avais intitulé cette revue : « le Répertoire tragique à la Comédie-Française, » j’aurais pu me contenter de mettre après ce titre une demi-douzaine de pages blanches.

121. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203

On devroit donc intituler dialogues, romans, recueil d’épigrammes ou de bons mots les comédies de nos jours ; peut-être sous ce titre seroient-elles lues & estimées de la postérité : mais en les donnant pour des comédies, je doute que, si dès-à-présent elles ne plaisent pas aux personnes de goût, elles puissent dans la suite avoir un succès plus favorable.

122. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192

Molière fait allusion à ces hésitations entre les deux maîtresses et à ce retour vers la première dans la première entrée de Ballet du troisième intermède, où se trouve une petite scène intitulée Dépit amoureux, qui consiste uniquement dans la traduction gracieuse de l’ode d’Horace : Donec gratus eram tibi (Lib.

123. (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492

Ce personnage de Béline, plus développé et mis davantage en action, pourrait être le personnage principal d’une pièce qui serait intitulée La Belle-Mère ; mais il est douteux qu’un si odieux caractère réussît au théâtre, si on l’y présentait de face et sur le premier plan. […] Cette satire de Cotin, intitulée, Despréaux, ou la Satire des Satires, est tombée entre mes mains : on ne doutera pas que ce ne soit elle-même, quand on aura rapproché les passages que j’en vais extraire, de ceux de la satire IXe de Boileau, qui en sont la réponse et la punition.

124. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434

Voilà comment, de chute en chute, depuis la retraite de mademoiselle Mars, et quand elle ne fut plus la reine de ce théâtre abandonné, pour donner le ton du beau langage et l’air du beau maintien, cette femme élégante, et quand une révolution nouvelle eut envahi ce monde à grand peine rétabli sur sa base fragile, il arriva que nous vîmes un beau jour, dans une cave étroite, naguère consacrée aux plus vils funambules, s’établir en gloussant… ô monstruosité du haillon vide et de la parole creuse, une incroyable réunion intitulée — eh ! […] Avec beaucoup moins d’années que cela, le joyeux Picard a écrit une comédie intitulée : L’Acte de naissance.

125. (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47

Molière, pour la première et la seule fois de sa vie, a pris la défense de son ouvrage, et il a composé, vous le savez, une seconde comédie intitulée La Critique de l’École des femmes.

126. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377

Oui, si la piece étoit seulement intitulée l’Homme de Cour ; mais l’Ami de Cour ne doit être entouré que de personnes assez assorties à sa qualité pour qu’il puisse se dire leur ami, & qu’elles puissent le croire avec quelque ombre de vraisemblance.

127. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132

Elle est intitulée Tromperies, finesses & subtilités de Maître Pierre Patelin, Avocat de Paris.

128. (1769) Éloge de Molière pp. 1-35

Il eût intitulé sa pièce Le Célibataire, et enrichi notre Théâtre d’un ouvrage plus nécessaire aujourd’hui qu’il ne le fut le siècle passé.

129. (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38

Molière, après tout, était de son temps, et il a fait une autre Ecole des Femmes, intitulée : les Femmes savantes.

130. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96

Platon a écrit sur la politique deux ouvrages, l’un, intitulé la République, où il expose la théorie du gouvernement idéal ; l’autre, intitulé les Lois, où il détaille la constitution d’un gouvernement moins parfait, approprié à la faiblesse des hommes.

131. (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180

« Cette petite fille, accoutumée avec Molière qu’elle voyait continuellement,dit Grimarest, l’appela son mari dès qu’elle sut parler, et, à mesure qu’elle croissait, ce nom déplaisait moins à Molière. » On a peu de détails sur les cinq premières années de ses pérégrinations en province; on sait seulement qu’il passa par Bordeaux, qu’il y fut favorablement accueilli par M. d’Épernon, gouverneur de Guyenne, et qu’il y représenta une tragédie de sa façon, intitulée la Thébaïde, la même dont il donna plus tard le plan à Racine. […] Les choses en étaient à ce point lorsque l’attention du public fut détournée par une comédie que les Italiens se mirent à jouer, intitulée le Festin de Pierre. […] La cabale, cependant, ne cessait pas d’agir: Un Monsieur de Rochemont, tout tremblant de Tartuffe, quoique ne l’osant dire, publia des Observations sur une comédie de Molière, intitulée le Festin de Pierre.

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