Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent Dans cette suite d’études sur Molière, ou dont Molière est le prétexte, je trouve, à cinq ans, à dix ans, à quinze ans de distance l’un de l’autre, trois chapitres à propos de Don Juan ; — c’est en vain que je me donne à moi-même d’excellentes et irrésistibles raisons pour ne pas publier, tout à la fois, ces trois chapitres, il s’élève dans mon esprit et dans ma passion littéraire plusieurs bons motifs qui me poussent à reproduire, en leur ensemble, ces trois chapitres, écrits à des époques si diverses, et parmi des événements si différents. […] Soyez brillant avec les esprits brillants ; soyez sobre avec les esprits bornés ; ayez soin de vêtir convenablement la vérité un peu nue ; aimez à dégager la beauté des voiles qui la gênent. — Un grand esprit a le défaut suprême de ne voir que l’ensemble et de négliger les détails ; un petit esprit a cette grande qualité d’embrasser une quantité d’objets curieux, utiles, bons à étudier, bons à savoir ; l’esprit enjoué, grâce à sa bonne humeur, fait passer bien des choses d’une rude et cruelle digestion. […] — Allons, dit le bourgeois, voilà qui va bien pour moi ; en effet, comme je suis le plus honnête homme que je connaisse, tu vas me prendre pour ton hôte. — Je le veux bien, dit Plutus ; mais crois-moi, nous n’aurons pas vécu ensemble, deux ou trois jours, que tu ne vaudras pas grand-chose ! […] Dans ses lettres à M. le maréchal de Bellefonds, l’évêque de Meaux raconte d’un style attristé, grave et touché tout ensemble, ce drame caché dont M.
Sans donner la citation du Poète basque comme une pièce probante, ajoutée au dossier du procès, je la donne comme une contribution quelconque à l’ensemble des recherches qui se font de toute part sur les commencements de la comédie en France. […] La présence de Molière à Toulouse en juillet 1647, à Albi en août et septembre, à Carcassonne en octobre de la même année, résulte d’un ensemble de textes précis et de traditions conformes. […] Il dit à Baron… que l’urgente nécessité où il était, lui avait fait prendre le parti de recourir à lui, pour le mettre en état de rejoindre quelque troupe avec sa famille ; qu’il avait été le camarade de M. de Molière en Languedoc ; et qu’il ne doutait pas qu’il ne lui fit quelque charité, si Baron voulait bien s’intéresser pour lui. — Il est vrai que nous avons joué la Comédie ensemble, dit Molière, et c’est un fort honnête homme… Que croyez-vous que je doive lui donner ? […] Pendant plusieurs mois par an, ses comédiens jouent hors de son pays, et alors leur ensemble et leur mise en scène font rage, quoique la société manque de génies.
Le vice moral du théâtre de Molière ne consiste pas du tout dans les intentions de l’auteur : il ne consiste que faiblement dans l’ensemble des tableaux, où le bien domine, et où on peut dire que le mal est rarement approuvé d’une manière formelle ; mais il consiste dans le génie même qui inspire tout.
vous êtes destinés à jouer, pendant vingt-cinq ans au moins, vous, Monsieur, le rôle de l’amoureux ; vous, Madame, le rôle de l’amoureuse, et vous vous mariez, pour vivre ensemble éternellement ! […] C’était bien là vraiment l’ingénieux Frontin, le malicieux Dubois, le spirituel Figaro, le philosophe railleur, le maître et le valet tout ensemble des beaux petits messieurs de vingt ans que poursuivent leurs créanciers et qui poursuivent leurs maîtresses ! […] Il était, de sa nature, un observateur attentif, prévoyant, très calme et très ferme tout ensemble. […] Assez souvent, cette comédie des Femmes savantes est jouée avec un heureux ensemble au Théâtre-Français ; on voit qu’elle est passée dans les mœurs du théâtre, comme elle est passée dans nos mœurs. […] Et le mari fait bien d’être du même avis que madame La Ressource, sinon madame La Ressource fournirait, au besoin, et tout ensemble à la dame, la marchandise, et l’acheteur, qui ne serait pas le mari.
C’est ainsi que la terre avec plaisir rassemble Ces chênes, ces sapins qui s’élevent ensemble.
Galonier, ensemble.
» Les partisans outrez de Moliere ont soutenu qu’il avoit plus corrigé de défauts à la Cour et à la Ville que tous les prédicateurs ensemble. […] — Sire, répondit Moliere, nous raisonnons ensemble, il m’ordonne des remèdes ; je ne les fais point, et je guéris. » Revenu à Paris en 1658, il joua à la Cour ses premières pièces, qui furent extrêmement goûtées, et il en produisit ensuite de nouvelles, dans le véritable goût de la comédie, que nos auteurs avoient négligé, corrompus par l’exemple des Espagnols et des Italiens, qui donnent beaucoup plus aux intrigues surprenantes et aux plaisanteries forcées qu’à la peinture des mœurs et de la vie civile.
Mais, comme l’essence d’un art ne se révèle pleinement que dans l’ensemble de son développement historique176, l’histoire générale de la tragédie forme, avec la théorie sommaire de cet art, l’introduction nécessaire et naturelle d’une étude spéciale de la comédie. […] D’après son essence même, l’idée du beau doit se développer dans une série de déterminations successives dont l’ensemble la manifeste dans sa généralité et sa totalité .
Enfin elle porta les choses à une telle extremité, que Moliere, qui commençoit à s’appercevoir de ses méchantes inclinations, consentit à la rupture qu’elle demandoit incessamment depuis leur querelle ; si bien que sans arrêt du Parlement, ils demeurerent d’accord qu’ils n’auroient plus d’habitude ensemble.
Je n’y eus d’autre part que peut-être quelques idées que je pus lui donner dans plusieurs repas que nous fîmes encore ensemble avant mon départ ».
La thèse ou plutôt les thèses que l’on y trouvera soutenues forment un ensemble de vues sur Molière, une étude de son génie et de son théâtre assez particulière, assez nouvelle, inattendue même en plus d’un point, et en tout cas très personnelle. […] Peut-être ils nous diront que le Molière qui, dans ces pages ressuscitées, leur est offert, n’est plus celui qu’ils ont l’habitude d’entendre célébrer par la voix publique et par les juges compétents, d’accord avec elle, celui qu’eux-mêmes, pour leur compte, ont appris à connaître et à aimer, ou du moins qu’il en diffère notablement et s’en éloigne par certains traits et par l’ensemble ; que, sans être diminué, ils en conviendront sans peine, ni rabaissé, c’est là pourtant en somme, le Molière de J. […] Molière, messieurs, est tout ensemble un moraliste passionné et un observateur indifférent. […] ……………………………………………………………………… ……………………………………………………………………… Les cent années que nous allons parcourir ensemble ont vu beaucoup de ces vicissitudes dans la manière de sentir ; nos idées ont changé le cours de nos passions, et nos passions transformées ont à leur tour réagi, pour les modifier, sur le caractère de nos relations sociales et sur les habitudes de notre vie domestique. […] Tous ensemble méprisaient le serf.
En effet, le romanesque demeure toujours à l’état d’anecdote : il a fallu tout un ensemble de circonstances particulières pour former le sujet de don Bertrand de Cigarral ou de Don Japhet d’Arménie : et c’est même sur la singularité du cas que compte Thomas Corneille pour attacher le spectateur. […] Tous ensemble, avec une conscience plus ou moins claire de leur œuvre, indifférents ou sceptiques, libertins ou athées, ils continuaient la tradition païenne de la Renaissance, et par un effort contraire à celui des Pascal, des Bossuet et des Bourdaloue, ils travaillaient à « déchristianiser » l’esprit du XVIIe siècle, ou, si je puis me servir de ce mot, ils travaillaient à « laïciser » la pensée.
Ils l’emportèrent sur les courtisans, sur les maîtresses, sur les bouffons, ces prêtres qui surent être tout ensemble si grands orateurs et si bons citoyens. […] Je laisse de côté sa misérable vie ; j’oublie ses cohabitantes, les Madelaine et les Gresinde Béjart ; j’oublie pareillement les Dorante, les Dorine, les Scapin, les Crispin, les Sganarelle et les Mascarille, célèbres enfants de sa belle humeur, qui tous ensemble enseignent à peu près tout ce que l’on peut donner d’accrocs à tout ce que le monde connaît de devoirs ; j’oublie encore ses rapports de poète et de citoyen avec Louis XIV, je prends cela pour innocent, ou je crois qu’il n’a point calculé la portée de ses coups : je vais le chercher à son plus bel endroit, dans sa splendeur de moraliste, dans ce rôle de Cléante où l’on nous dit qu’il a peint en même temps l’homme de bien et lui-même. […] Que répondront-ils à Jésus-Christ, quand il leur dira que l’un et l’autre ensemble était impossible, et qu’ils en devaient être convaincus par cet oracle sorti de sa bouche ? […] Alceste a du caractère et pas d’esprit, Philinte a de l’esprit et pas de caractère : c’est le cas de dire que tous deux ensemble ne pèsent pas un homme de bien. […] Le même Voltaire, qui se moquait de tout le monde, mais particulièrement dos voltairiens, est de ceux qui soutiennent que Molière a corrigé plus de défauts à la cour lui seul que tous les prédicateurs ensemble.
L’appartement de Molière était à l’entresol, et celui d’Armande Béjart au-dessus : ils communiquaient ensemble au moyen d’un escalier de bois fort roide et de deux pieds et demi de largeur. […] Champmeslé les cousit ensemble, tant bien que mal, et les fit représenter avec succès. […] Or voici ce que Napoléon Ier a répondu : « Après-dîner, dit l’auteur du Mémorial de Sainte-Hélène, l’Empereur nous a lu le Tartuffe ; mais il n’a pu l’achever, il se sentait trop fatigué ; il a posé le livre, et, après le juste tribut d’éloges donné à Molière, il a terminé d’une manière à laquelle nous ne nous attendions pas : “Certainement, a-t-il dit, l’ensemble du Tartuffe est de main de maître, c’est un des chefs-d’œuvre d’un homme inimitable ; toutefois cette pièce porte un tel caractère, que je ne suis nullement étonné que son apparition ait été l’objet de fortes négociations à Versailles et de beaucoup d’hésitations dans Louis XIV. […] Mariage de Molière « Du lundy vingtiesme (février 1662), Jean-Baptiste Poquelin, fils de Jean Poquelin et de feue Marie Cresé (sic), d’une part, et Armande Grésinde Béiard, fille de feu Joseph Béiard et de Marie Herué, d’autre part, tous deux de cette paroisse, vis à vis le Palais-Royal, fiancés et mariés tout ensemble, par permission de M.
« Je crois, dit-il, que le tout ensemble a coûté à l’Auteur ; il a travaillé son Ouvrage avec autant de soin que si c’était la Vie d’un Héros. » Je ne l’ai donc pas broché, comme il le prétend dans un autre endroit.
L’Avare est un monstre de la plus petite espèce ; Athénien et Romain tout ensemble.
Les soins inutiles que j’ai pris de l’imiter m’ont appris qu’il est inimitable, et c’est beaucoup pour moi que la gloire d’avoir été souffert où il a été admiré. » Boursault, qui s’était bien trouvé des pièces à tiroir, et qui apparemment se sentait plus fait pour les détails que pour l’invention et l’ensemble, voulut mettre encore une fois Esope sur la scène, et ne mit pas dans cette nouvelle pièce plus d’intrigue et de plan que dans l’autre.