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137. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VIII. Le Mariage. » pp. 145-165

On n’a pas de paroles pour faire ressortir la délicatesse et la perfection de cette morale supérieure, sentie par un cœur d’une honnêteté rare, comprise par un génie d’une étendue étonnante, exprimée par un talent sans égal.

138. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50

Il oublie de boire pendant tout le dîner ; ou s’il s’en souvient, & qu’il trouve qu’on lui donne trop de vin, il en flaque plus de la moitié au visage de celui qui est à sa droite ; il boit le reste tranquillement, & ne comprend pas pourquoi tout le monde éclate de rire de ce qu’il a versé à terre ce qu’on lui a versé de trop. […] Je ne comprends pas comment Regnard a pu s’écarter si fort de la nature en imitant une piece qui n’a que trop de ressemblance avec nos mœurs, & ne les peint que trop fidellement.

139. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. Des Reconnoissances. » pp. 399-421

Comprends-tu ce qu’il dit ?

140. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499

Vous avez beau dire que rien n’est plus ridicule que cette diversité de sentiments si opposés les uns aux autres : vous avez beau faire voir combien il est absurde qu’un ouvrage de génie, sur lequel les gens de l’art peuvent à peine prononcer après l’avoir examiné à tête reposée, soit condamné à l’oubli sur une simple lecture faite en l’air dans une assemblée tumultueuse : vous avez beau vous écrier que vous ne comprenez pas comment des personnes, fort aimables d’ailleurs, mais qui étoient avant-hier occupées de toute autre chose que de la comédie, peuvent aujourd’hui, moyennant leur ordre de réception, avoir acquis tout de suite la connoissance nécessaire pour juger les productions de l’art le plus compliqué & le plus étonnant56 : vous avez beau représenter modestement que vous pouvez avoir mal lu, que vos juges peuvent s’être trompés comme ceux qui refuserent jadis la Mélanide de la Chaussée, l’Œdipe de M. 

141. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338

Cela ne se peut pas comprendre.

142. (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284

La première comprend le théâtre, et ses accompagnements ; la seconde contient le parterre, les corridors et loges qui font face au théâtre, et qui occupent le reste du salon de trois côtés, l’un qui regarde la cour, l’autre le jardin, et le troisième le corps du palais des Tuileries « La première partie, ou le théâtre, qui s’ouvre par une façade également riche et artiste, depuis son ouverture jusqu’à la muraille qui est du côté du pavillon, vers les vieilles Écuries, a de profondeur vingt-deux toises. […] La face du théâtre, ainsi que les deux retours, est un grand ordre corinthien, qui comprend toute la hauteur de l’édifice.

143. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200

Lélio ne comprend rien à cette demande ; mais Scapin l’en instruit, & Lélio lui dit, après l’avoir frappé en présence de Violette : « Je t’apprendrai, maraud, à introduire chez moi une suivante de Flaminia, pour apporter une lettre de sa part ».

144. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. » pp. 251-273

On ne comprend pas s’il a dessein de suivre la bouffonnerie de l’Auteur Italien, ou bien si son Crispin prétend connoître la maladie d’une fille en tâtant le pouls de son pere, à cause de la sympathie : en tout cas, son idée est exprimée d’une façon bien louche.

145. (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132

Mais ce sont contre-vérités que les amants comprennent vite. […] Elle n’arrive dans la plénitude de son sens qu’aux esprits cultivés et aux doctes ; les autres, ou la contestent, ou ne la comprennent pas.

146. (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419

« Cette seconde scène réjouit et attache beaucoup, puisqu’on voit un homme de qualité faire au Misanthrope les civilités qu’il vient de blâmer, et qu’il faut nécessairement, ou qu’il démente son caractère, ou qu’il lui rompe en visière, mais il est encore plus embarrassé dans la suite, car la même personne lui lit un sonnet et veut l’obliger d’en dire son sentiment ; le Misanthrope fait d’abord voir un peu de prudence, et tâche de lui faire comprendre ce qu’il ne veut pas lui dire ouvertement pour lui épargner de la confusion ; mais enfin il est obligé de lui rompre en visière, ce qu’il fait d’une manière qui doit beaucoup divertir le spectateur. […] On comprit alors qu’il peut y avoir de fort bonnes comédies en prose, et qu’il y a peut-être plus de difficulté à réussir dans ce style ordinaire où l’esprit seul soutient l’auteur, que dans la versification, qui, par la rime, la cadence et la mesure, prête des ornements à des idées simples, que la prose n’embellirait pas. […] Mais après un certain nombre de représentations, le monde comprit que la manière de traiter la comédie en philosophe moral était la meilleure, et laissant parler contre Le Misanthrope les poètes jaloux, toujours aussi peu croyables sur les ouvrages de leurs concurrents que les femmes sur le mérite de leurs rivales en beauté, il en est venu avec un peu de temps à l’admirer. […] Nous avons cru devoir supprimer de cet article non seulement les mauvaises productions en vers qui parurent sur la mort de Molière, mais encore plusieurs ouvrages en prose sur le même sujet, qui se trouvent dans le quatrième volume du Mercure galant de M. de Visé, année 1675, depuis la page 267 jusques et compris la page 307.

147. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203

je comprends : mais je n’ai pas besoin de me transporter à Paris pour goûter la beautés du Misanthrope, du Tartufe : la connoissance du cœur humain me suffit.

148. (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196

Lauser, dans le feuilleton excellent qu’il écrivit alors sur Molière, nous donne tout à fait, à nous autres Français, la note de l’admiration que porte une partie de l’Allemagne à l’auteur du Misanthrope, et de la façon dont le comprennent les admirateurs de Schiller et de Goethe. […] N’est-il point d’un intérêt absolu de savoir ce que les étrangers pensent de nous et de nos gloires, et ne devons-nous pas remercier ceux qui s’attachent à nous faire comprendre et à nous faire aimer ? […] La réparation des injustices dont il fut abreuvé, l’acclamation du plus grand nombre qui lui manqua souvent, la reconnaissance d’un pays qu’il illumina de sa gloire personnelle, tout cela est compris entre ces deux chiffres. […] Aujourd’hui, celui qui mourait, dévoré de chagrins intimes en même temps que rongé par la maladie, l’homme dont l’humeur songeuse, contemplative, avait été calomniée par des adversaires indignes, Molière « l’hypocondre », est enfin entré de plain-pied dans l’immortalité et domine de toute la hauteur de son front ce grand siècle si rempli de pompes, de fumées, de victoires et de fêtes, et qu’il traversa, l’œil fixé sur la foule parée qui le coudoyait sans toujours le respecter et qui l’applaudissait sans toujours le comprendre. […] Lorsque Molière parcourait la province, sa troupe, qu’il est bien difficile de reconstituer pour cette époque de débuts, comprenait, d’après Grimarest, les deux frères Jacques et Louis Béjart, Madeleine Béjart, femme entendue et véritable directrice, qui remaniait parfois les pièces selon les nécessités de la mise en scène, Du Parc, dit Gros-René, et la Du Parc, la de Brie et son mari, en outre le fameux pâtissier-poète de la rue Saint-Honoré, François Ragueneau, que d’Assoucy a raillé comme faiseur de petits pâtés et moucheur de chandelles.

149. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80

J’admire Jupiter ; & je ne comprends pas Tous les déguisements qui lui viennent en tête.

150. (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-

Les courtisans, incapables d’apprécier l’homme de génie, affectaient du mépris pour le comédien ; le monarque s’en étant aperçu, fit un jour asseoir Molière à sa table, en présence de la cour, et le traita avec des égards que toutes ces vanités subalternes eurent de la peine à comprendre. […] En 1680 elle fut comprise, ainsi que Beauval, dans la réunion de cette troupe avec celle de Guénégaud.

151. (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790

Je ne vous rapporterai point une infinité d’exemples, qui vous feroient connoître la puissance de cette passion ; je vous ferai seulement un recit fidelle de mon embarras, pour vous faire comprendre combien on est peu maître de soi, quand elle a une fois pris sur nous l’ascendant que le temperament lui donne d’ordinaire.

152. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377

Je comprends.

153. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132

Je te disois hier que ton maître te laisseroit seul au logis : il faudra qu’à son retour tu lui fasses entendre par signes quels gens l’auront demandé : comprends-tu ?

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