De son côté, madame Scarron dut être émue des paroles du roi, de ces paroles qui ne purent être proférées sans l’accent et sans les regards qui en étaient l’accompagnement naturel.
Monsieur, Après avoir vu d’un côté que vous aviez dessein d’établir quelques Officiers subalternes, pour avoir inspection sur certaines petites choses auxquelles vous ne sauriez prendre garde vous-même, & remarqué de l’autre qu’il se commet tous les jours de lourdes bévues dans les enseignes de cette ville, au grand scandale des étrangers, & de ceux de nos patriotes qui en sont les curieux admirateurs, je vous prie, en toute humilité, de vouloir bien me choisir pour votre surintendant. . . . . parceque, faute d’un tel officier, on ne voit rien dans ces objets qui se présentent par-tout à nos yeux, qui sente la belle littérature ou le bon goût.
Donc, pour m’être un peu trop hâté, Je suis navré par le côté.
Comme le butor est toujours à ses côtés, Arlequin s’imagine que c’est la mélancolie qui lui trouble la vue et lui présente des objets fantastiques.
Nous avons vu le Tartufe sortir informe du théâtre italien, nous l’avons vu embelli par Moliere, nous l’avons vu défiguré par deux Auteurs modernes ; encore un pas vers la barbarie, nous le verrons retourner vers sa source & figurer de nouveau à côté d’Arlequin : la chose seroit risible. […] Une fois possesseur du château de la Dame, il devint indifférent pour ses charmes : la Dame, de son côté, ne voulant pas être ingrate, eut pour lui l’indifférence la plus complette, & choisit pour son vengeur le Prieur de Meseray, son voisin & son Chapelain.
Je change de maintien ; je fais un aparté, Assez haut pour être, à la ronde, Très bien ouï de tout le monde, Mais que l’on ne doit pas entendre à mon côté.
Il pousse aussi-tôt de ce côté-là, & joint les Députés comme ils étoient près d’arriver : c’est par son arrivée que l’aventurier Carlos est reconnu pour le Prince Don Sanche, après quoi la Reine D.
Il prie Hégion de voir l’action de Tindare du bon côté, & de lui pardonner : il lui en fait remarquer toute la magnanimité, mais il ne peut rien obtenir ; le vieillard est infléxible, la nature ne lui dit rien en faveur de son fils : la sentence qu’il a portée est exécutée : Tindare, chargé de chaînes, est jetté dans les carrieres.
Un instant après le jeune homme lui dit tout bas qu’il souhaiteroit de l’embrasser ; elle répond qu’elle fera semblant de tomber, & que se trouvant à côté d’elle pour la relever, il pourra lui faire une embrassade.
Les Auteurs écrivent que c’est la faute des Comédiens & du Public ; de son côté le Public en accuse les Auteurs & les Comédiens ; ceux-ci ne manquent pas de s’en prendre aux premiers.
Et à côté s’en place un autre non moins élevé : c’est qu’un maître sage doit régner par le cœur.
Mais vous ne seriez pas ce dont vous vous vantez, Si ma mere n’eût eu que de ces beaux côtés ; Et bien vous prend, ma sœur, que son noble génie N’ait pas vaqué toujours à la philosophie.
Elle répond que la chose sera facile, qu’elle fera semblant de tomber, et que le trouvant en ce moment à côté d’elle pour la relever, il pourra aisément l’embrasser ; leur projet réussit. […] Riccoboni tâche, autant qu’il lui est possible, de rapprocher toutes les idées du théâtre du côté des poètes italiens ; c’est pourquoi, malgré les louanges qu’il donne à Molière, il veut que ce grand auteur comique ait puisé le fond de L’École des maris chez les auteurs de sa nation, et ne dit pas un mot de Térence, à qui Molière doit la principale idée de sa comédie. […] Pour premier et charmant régale, Avant cette chère royale, Où raisonna maint violon, Dans une salle ou beau salon, Pour divertir seigneurs et dames, On joua l’École des femmes, Qui fit rire Leurs Majestés, Jusqu’à s’en tenir les côtés ; Pièce aucunement instructive, Et tout à fait récréative, Pièce, dont Molière est auteur ; Et même principal acteur : Pièce qu’en plusieurs lieux on fronde, Mais où pourtant va tant de monde, Que jamais sujet important, Pour le voir n’en attira tant.
Si Gassendi a consacré tant d’érudition et de travail à reconstruire et à réfuter la philosophie d’Épicure, c’était pour mettre en lumière le côté solide de la logique épicurienne, qui est le respect pour l’observation, si étrangement méconnue par Descartes lui-même (Voir surtout Discours sur la Méthode, IVe partie ; Les Météores, Discours I et VII, etc.) : Syntagma philosophiœ Epicuri, canonica pars I, cap.
& quel chagrin pour une mere vertueuse qui ayant conduit sa fille au spectacle en croyant lui procurer un plaisir innocent, se voit forcée de rougir doublement à ses côtés !
La Fontaine est bien de la même trempe, sincère avec lui-même, indiscret et très clairvoyant du côté du prochain.
Si pur que soit l’amour d’Alcmène pour son époux, si indigne que soit le crime de voler par ruse à une honnête femme ce qu’on n’a pu obtenir d’elle par la séduction, de quel côté sont les rieurs ?