Turcaret, mon nouveau maître.
Ce sont les grandes difficultés qu’il est beau de vaincre, & c’est en triomphant d’elles que nos maîtres ont su s’assurer l’immortalité.
mon maître, Le pere des procès, n’en pourroit faire naître !
On a dit au maître que Célie doit se marier incessamment, il est alarmé.
Je le fis remarquer au cordonnier, & je lui dis : Maître, ces souliers ne vont pas bien. — Monsieur, ils vont à merveille. — Comment !
Les anciens, nos maîtres en fait d’art et d’apothéoses, l’entendaient ainsi.
Il a fait encore une allusion aux Fourberies de Scapin en parlant des rapports entre les maîtres et les serviteurs. […] Il est très vrai que chez Molière les enfants sont irrespectueux à l’égard de leurs parents, les femmes insolentes à l’égard de leur mari, et que les valets y donnent des coups de bâton à leurs maîtres, et voilà bien tout l’ordre de la société renversé. […] Je reconnais qu’il n’est pas d’une vérité moyenne et facilement vérifiable qu’un valet bâtonne son maître. […] Car, d’une part, il faut éviter que la femme soit agréable en société, et, d’autre part, il faut éviter aussi qu’elle soit ennuyeuse à son maître et il ne faut point « bannir du mariage tout ce qui pourrait le rendre agréable aux hommes ». […] Jourdain ou pour fermer la bouche à la majestueuse Philaminte, et, ce mot, elles ne l’ont point cherché ; c’est la nature qui le leur a suggéré, cette nature que leurs maîtres, en essayant de la perfectionner, n’ont fait, nous le voyons, qu’altérer, que défigurer, que corrompre en eux.
Fais-moi de sa personne une peinture qui me la rende méprisable ; et marque-moi bien, pour m’en dégoûter, tous les défauts que tu peux voir en elle. » Rebuté comme son maître et animé contre sa Nicole du même ressentiment, Covielle s’empresse d’obéir et prend très au sérieux son rôle d’aristarque galant : « Elle, monsieur, voilà une belle mijaurée, une pimpesouée bien bâtie, pour vous donner de l’amour ! […] Outre sa beauté, elle y apportait « une voix extrêmement jolie, » elle « chantoit avec un grand goût le français et l’italien, elle dansoit à ravir. » Molière, nous apprend de Visé, se vantait « de faire jouer jusques à des fagots ; » on devine quel maître eut en lui une élève si bien douée et dont le succès lui tenait au cœur autant que le sien propre. […] L’auteur de la Fameuse Comédienne, lui-même, est obligé de le reconnaître ; il s’empresse, naturellement d’expliquer cette sagesse à sa façon en disant qu’Armande avait trouvé cette fois un maître impérieux et dur ; mais les témoignages désintéressés s’accordent à représenter Guérin comme un excellent homme.
Tome I, p. 270-271 Outre Le Docteur Amoureux, Molière avait fait plusieurs autres petites Farces pareilles, comme Les Trois Docteurs Rivaux, Le Maître d’école, etc. […] Enfin il lui envoya le Maître chez qui il l’avait mis en pension pendant ce temps-là, il pourrait le ramener à son devoir ; mais bien loin que cet homme l’engageât à quitter sa profession, le jeune Molière lui persuada de l’embrasser lui-même, et d’être le Docteur de leur Comédie ; lui représentant que le peu de Latin qu’il savait, le rendrait capable d’en bien faire le personnage, et que la vie qu’ils mèneraient, serait bien plus agréable que celle d’un homme qui tient des Pensionnaires. […] La Lena (carnaval de 1528) fait vivre le monde authentique des faubourgs de Ferrare, où les valets comme les maîtres, tout comme l’entremetteuse Lena, dominent par la ruse et l’argent. […] Horace, Quintus Horatius Flaccus (Venouse -65 - -8) : poète latin. […] Il fut instruit par les meilleurs maîtres à Venouse, à Rome, puis à Athènes. […] Il est un des créateurs de l’École royale de déclamation, et le maître de la plupart des comiques des générations suivantes.
La thèse est séduisante apparemment, car un jeune maître de conférences à la faculté des lettres de Paris, M. […] Or Joseph, ce bègue dédaigneux, comme l’appelle l’auteur d’Élomire hypocondre, ce maître ès art héraldique, habile à dresser et à redresser les généalogies, Joseph ne saurait être flatté de se trouver mêlé trop directement à ce tripotage, qui peut avoir des suites dangereuses. […] Il était maître absolu dans les cimetières dépendant de sa paroisse ; une fois le cortège sorti de l’enceinte funèbre, et les portes fermées, le cercueil était à lui ; il en pouvait disposer à son gré ; rien de plus facile que de le faire transporter hors du lieu consacré ; deux hommes suffisaient à l’opération. […] Il appartient à mon érudit ami Georges Monval de constituer une commission dont feraient naturellement partie des maîtres paléographes comme MM. […] Je soumets humblement cette idée à mon illustre maître M.
Elle a trop d’esprit ; et jamais les domestiques n’ont parlé si longuement devant leurs maîtres, excepté dans le peuple. […] Il est absurde de supposer qu’Argante craint que le valet Matamore se fatigue en allant à pied, ou fasse ainsi peu d’honneur à son maître. […] Mon maître. […] On voit bien dans ces deux vers la nuance du maître à l’écolière. […] Le sujet des Femmes savantes me semble raté, mais c’est le rat du grand maître.
Je ne vous rapporterai point une infinité d’exemples, qui vous feroient connoître la puissance de cette passion ; je vous ferai seulement un recit fidelle de mon embarras, pour vous faire comprendre combien on est peu maître de soi, quand elle a une fois pris sur nous l’ascendant que le temperament lui donne d’ordinaire.
Il faut ici, mon cher ami, ne rien cacher à votre maître.
Aucun ne l’a fait avec tant d’adresse ; il étoit nécessaire de convaincre mes Lecteurs de cette vérité : sans cette précaution les ennemis de Moliere n’auroient pas manqué de prodiguer aux Auteurs modernes le titre de créateurs, & de donner à leur maître celui de plagiaire, de traducteur, de copiste.
L’art d’exprimer la disproportion et l’antinomie entre la valeur des causes et leurs effets, entre les raisons de nos actions et nos actions elles-mêmes et non pas seulement, comme chez les bouffons italiens qui furent ses premiers maîtres, des jeux artificiels et faciles de mots et d’attitudes, voilà certes par quoi sa force comique est particulièrement irrésistible.
La Fontaine a dit de Malherbe et de Racan : Ces deux rivaux d’Horace, héritiers de sa lyre, Disciples d’Apollon, nos maîtres pour mieux dire.