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163. (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790

Moliere épousa la petite Bejard quelque tems après avoir établi sa troupe à Paris ; il fit quelques pieces de theatre, & entre autres la Princesse d’Elide, où sa femme qui joua la Princesse, 9 parut avec tant d’éclat, qu’il eut tout lieu de se repentir de l’avoir exposée au milieu de cette jeunesse brillante de la Cour.

164. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164

Honteuse de son choix, elle reprend son cœur ; Et l’on voit à ses feux succéder la froideur : Sur le point d’épouser, elle rompt sans mystere.

165. (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38

Elle choisit un fait qu’elle trouva sans doute le plus joli de tous; elle l’épousa solennellement, et, depuis lors, elle lui est restée fidèle ; de sorte que, si nous avions encore l’habitude de donner des noms aux corporations, la corporation de nos auteurs à thèses devrait s’appeler, du nom de son mystère favori, les Frères de la Passion-Conjugale.

166. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XI. De la Religion. Principe et Sanction de la Morale de Molière. » pp. 217-240

Il n’est pas vrai que le bien et le mal soient ainsi divinement récompensé et puni sur la terre, ni que tous les amoureux s’épousent, ni que tous les orphelins retrouvent leurs pères, ni que tous les coquins aillent en prison, ni que tous les athées soient foudroyés.

167. (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914

Molière avait quarante ans quand il écrivit l’École des femmes, et chacun sait qu’il venait d’épouser Armande Béjart, presque aussi jeune qu’Agnès.

168. (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316

On reconnaissait Molière, même de son temps, dans Ariste de L’École des maris, Ariste qui doit épouser une fille de seize ans.

169. (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146

D’ailleurs Tartuffe n’a pas de prime abord conçu le dessein de suborner la femme, d’épouser la fille et de dépouiller le fils de son bienfaiteur ; il a commencé par bien choisir sa dupe : il a vu un homme riche, dévot, crédule, d’une imagination faible et exaltée ; un mari d’un certain âge ayant de grands enfants d’un premier lit, et une jeune femme pour seconde épouse. […] On croirait que, satisfait de rompre le mariage de Valère avec elle, il se réserve seulement de l’épouser plus tard, afin de dominer un jour la maison comme gendre après y avoir joui d’abord de tous les droits du maître.

170. (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362

Sans doute Tartuffe n’a pas dû choisir exprès une famille qui rendait ses visées bien plus difficiles et plus audacieuses ; de plus, il n’a pas dû se proposer dès le premier jour de séduire la femme, d’épouser la fille, et de faire chasser et déshériter le fils. […] J’ai fait réflexion que, pour vous épouser, j’ai rompu des vœux qui vous engageaient autre part, et que le ciel est fort jaloux de ces sortes de choses.

171. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96

L’orgueil de l’ignorance et le mépris de toute culture intellectuelle sont des ridicules incomparablement plus graves que celui contre lequel il s’escrime, et quand je lis la honteuse tirade où Molière par la bouche de Chrysale exprime ses propres opinions, je ne puis m’empêcher d’épouser la querelle de Philaminte, et de me sentir moi-même atteint personnellement par l’injure que cet impertinent auteur fait à la science58. […] » lorsqu’il propose comme « accommodement » à Henriette que son amoureux épouse Armande, afin qu’elle-même puisse épouser Trissotin83, il me console un peu des grossièretés de sa trop fameuse tirade contre la science et contre les savants.

172. (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464

Cette madame de Grignan était l’une des filles de la marquise de Rambouillet, et la première femme du comte de Grignan, qui épousa en troisièmes noces la fille de madame de Sévigné.

173. (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436

En 1699, Guérin, fils du comédien de ce nom qui avait épousé la veuve de Molière, entreprit d’achever Mélicerte.

174. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. M. ROCHON DE CHABANNES. » pp. 381-412

Je l’épousai.

175. (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331

Ménalque oublie, le soir de ses noces, qu’il est marié; mais on ne nous dit pas du moins qu’il ait épousé une femme qu’il aimait éperdument ; et le Distrait, qui est très-amoureux de la sienne, oublie qu’elle est sa femme, à l’instant même où il vient de l’obtenir.

176. (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266

C’est pour n’être point sot qu’Arnolphe veut épouser une sotte.

177. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179

Il prend cependant la résolution d’épouser une jeune innocente qu’il a fait élever dans un couvent.

178. (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35

Pendant que Marie faisait ses oraisons et s’occupait dévotement à lire la prophétie d’Isaïe, plusieurs démons, envoyés par Lucifer, « issirent » de la gueule infernale, pour venir observer celle qui menaçait leur empire ; et d’un autre côté, l’ange Gabriel redescendit de son empyrée, pour admirer la jeune Vierge en prière, à laquelle les démons eux-mêmes rendirent hommage : « Elle est, dirent-ils, plus belle que Lucrèce, plus [p.17] que Sara dévote et sage ; c’est une Judith en courage, une Esther en humilité, et Rachel en honnêteté; en langage est aussi bénine que la Sibylle Tiburtine. » Après diverses autres scènes, qu’il serait trop long de rapporter, on assista aux « épousailles » de Marie et de Joseph : Suave et odorante rose (dit celui-ci) Je sais bien que je suis indigne D’épouser vierge tant bénigne.

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