Pierre de Sainte Marthe avoit déja donné, en 1618, une comédie qui portoit ce titre.
C’est au même titre qu’on doit ici louer le Tartuffe 73 : nulle part un moraliste n’a mieux montré cette sorte d’air funeste que le vice répand autour de soi et fait respirer à ceux qui l’approchent.
A-t-on droit à ce titre quand on hait en gros le vice, quand on aime en gros la vertu, et quand on désire en général se défendre soi-même et protéger les siens contre la dégradation morale ?
Le Docteur offensé lui répond qu’il a fait aussi une piece qui a pour titre le Poëte extravagant (il Poeta matto).
Or si, alors comme aujourd’hui, les notaires se montraient fort accommodans et inscrivaient de bonne grâce les noms et titres qu’on voulait ; en revanche, pas plus alors qu’aujourd’hui, un mariage ne pouvait être célébré à l’église sans la production de l’acte de baptême des époux. […] Elle prend une entremetteuse en titre, la Châteauneuf, et ne refuse aucun des nombreux amans que cette matrone lui présente « pendant qu’elle fait languir une infinité de sots qui la croient d’une vertu sans exemple. » Ne voilà-t-il pas deux choses assez difficiles à concilier, « l’éclat » d’une vie galante et une cour d’amoureux transis ?
Sa mère appartenait à une famille de tapissiers; son père exerçait la même industrie, et avait le titre de tapissier valet de chambre du roi. […] Malgré ses travers, elle a une certaine dignité; elle fait preuve d’un stoïcisme élevé, qui est au-dessus des coups de la fortune: elle est l’àme du parti savant, moins par son titre de mère que par l’ascendant de son caractère. […] Il faudrait, avant de les condamner ainsi, défalquer ce qu’elles ont d’essentiellement français, et par conséquent de légitime et d’actuel au même titre que le génie de la France. […] Georges Dandin est un bourgeois enrichi et vaniteux qui s’allie à la noblesse : peu lui importe que sa femme ait des vertus; ce sont des titres qu’il lui faut. […] Molière renverse de sa propre main l’idole qu’il avait élevée; après avoir morigéné son siècle au nom de l’idéal que ce siècle rêvait, il s’en prend tout à coup à cet idéal lui-même, et le met en pièces dans une œuvre d’inspiration, qui est devenue son meilleur titre de gloire.
Si vous voulez à toute force trouver un enseignement chez Molière, alors que ce soit un enseignement bien autrement élevé, bien autrement supérieur, celui que l’on retire de toutes les grandes manifestations de l’esprit et de la connaissance désintéressée des choses humaines. » [Annexe] À titre d’exemple des polémiques soulevées dans la Presse par la Conférence d’Henri Becque.
— Qu’il est possible ; et j’ai observé que Molière a repris cette pièce au moment même de son mariage… — Si j’en crois le titre de celle d’aujourd’hui, nous allons sans doute voir la contrepartie. […] Un jour qu’on jouait par ordre, à Versailles, une pièce de Mme de Villedieu, — une aventurière fameuse par ses deux maris bigames et par ses duels, et qui avait été, en un temps, de la troupe même de Molière, — ce jour-là donc, Molière en verve improvisa à la pièce un prologue, où il fit un marquis ridicule qui voulait prendre place sur le théâtre malgré les gardes, — j’ai dit que chez le roi cela n’était pas toléré ; — et il eut une conversation comique avec une actrice qui fit la marquise ridicule, placée au milieu de la noble assemblée. — Quel dommage que ces impromptus n’aient pas été recueillis, comme ces autres fantaisies, aux titres affriolants, le Fagoteux, le Grand Benêt de fils aussi sot que son père, qui sont mentionnées dans le même temps, et où nous eussions surpris l’invention de Molière en déshabillé, et sa muse, comme dit la chanson, un pied chaussé et l’autre nu !
Il ne faut pas demander à Suétone le talent de Tacite, au marquis de Dangeau l’esprit de madame de Sévigné, l’exactitude et le sang-froid de Mézerai à M. le duc de Saint-Simon ; il ne faut pas demander au Feuilleton les dates, les titres, les anecdotes des frères Parfait. […] En ce temps-là peu ou point de critique ; on s’arrêtait devant ce grand titre : Comédiens du roi ! […] Qui voudrait lire seulement le titre de ces comédies en toiles peintes, jouées par des comédiens de bois, sur le théâtre déshonoré de Molière et de Marivaux, s’étonnerait du nombre de fadaises que peut contenir le règne des poupées ! […] Plus tard, et dans la même maison, le fils aîné, l’héritier de ce grand titre gagné sur tous les champs de bataille de l’Empereur devait suivre sa mère infortunée ! […] Le titre seul révolta les belles dames de cette jeune cour abandonnée à toutes les galanteries.
Il n’est point de mais, c’est notre plus beau titre.
On accuse Moliere de se répéter quelquefois ; & on pense le prouver en disant que la belle scene du Tartufe, dans laquelle Valere se brouille & se raccommode avec Mariane, est tout-à-fait semblable à celle qui donne le titre à la comédie du Dépit amoureux.
Le ballet du Carnaval (appelé aussi le Carnaval-Mascarade, ou la Mascarade-Carnaval, ou mieux, et c’est son vrai titre, le Carnaval, ballet-mascarade), figure au catalogue Soleine, sous le n° 3301-7- ; il y est désigné comme étant composé de huit entrées et d’un prologue : N° 3301.
Ce titre seul, le Siècle de Louis XIV, donné à un ouvrage qui n’est que l’histoire du règne et non du siècle, a suffi pour populariser cette erreur, et dans le courant de son livre Voltaire a tout fait pour la fortifier.
Non, ton discours n’est point obscur ; tu m’honores du titre d’adultere, d’infame, de perfide, de criminelle.
II ne se doutait pas que ce nom d’emprunt deviendrait un titre de gloire.