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188. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XII » pp. 100-108

Les bâtards de Henri IV, qui n’ont cessé de troubler la France, tant qu’ils ont vécu, ne faisaient que suivre la vocation naturelle des bâtards avoués qui, ne pouvant marcher les égaux des princes légitimes, ne veulent cependant point se soumettre à la condition de simples sujets.

189. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVIII » pp. 198-205

Il n’entre pas dans mon sujet d’examiner si le fond de cette comédie est moral.

190. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IX. Beltrame » pp. 145-157

« Parmi les soggetti, les sujets, sortis de mon débile cerveau, dit-il, c’est celui qui a été le plus généralement accepté par les comédiens, le plus applaudi du roi de France, des princes de Savoie et d’Italie et de tout le monde. » Elle continua à servir de canevas pour la comédie improvisée, ainsi qu’on peut s’en assurer, du reste, par une analyse de ce canevas, différent de la pièce en plus d’un point, que Cailhava a publiée25 et qu’il a donnée à tort pour l’analyse de l’œuvre même de Beltrame.

191. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380

Dupuis feint d’être surpris de la joie que montre Desronais pour une charge : Mariane dit que ce n’en est pas là le sujet, & dévoile la véritable cause de ses transports. […] On se met à table, on boit à la santé du Roi, on chante des couplets qui lui peignent l’amour de ses sujets : il répand des larmes de joie.

192. (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38

Le sujet qui paraît presque nu montre le seigneur Arnolphe, un brave homme, achetant à la campagne un sauvageon de fillette, l’apportant à. […] Il trouverait tous les sujets primordiaux mis en œuvre, tous les caractères de premier jet usés à la scène; il serait donc bien forcé d’égarer son génie dans nos chemins de traverse et de battre nos buissons, sous peine de refaire ce qui dès longtemps aurait été fait.

193. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184

Maurice est surpris de ce procédé ; il en demande le sujet à sa sœur : elle répond qu’étant dans la rue, elle a vu Don Carlos qui poursuivoit un homme, à dessein de le tuer ; qu’elle a voulu prévenir ce malheur en cachant l’inconnu. […] Quel sujet auriez-vous de vous plaindre de moi ? […] L’Auteur a su composer un sujet de tous les temps avec deux faits particuliers : ils étoient naturellement tristes, il en a fait une piece pleine de gaieté.

194. (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923

En outre, au milieu de l’année 1657, « la Compagnie résolut, dit Voyer d’Argenson, de travailler avec plus d’ardeur que jamais à examiner toutes les lettres des provinces qu’elle avait reçues au sujet des duels et qui pouvaient servir de mémoires (entendons de dossiers judiciaires) pour remédier aux détours par lesquels on éludait la force des déclarations du Roi » contre le duel. […] Alors la justice fut saisie, et le Parlement de Paris informé par le procureur général que, « sous le voile de la piété et de la dévotion, il s’est introduit plusieurs assemblées, congrégations et communautés dans plusieurs endroits de cette ville, notamment sur les paroisses Saint-Eustache, Saint-Sulpice, faubourg Saint-Jacques et Saint-Antoine, » et que, de plus, « en un lieu appelé le Refuge Saint-Paul, se sont trouvées plusieurs femmes et filles détenues sans aucun ordre de justice. » Le 13 décembre 1660, un arrêt de la Cour13 « fit inhibitions et défenses à toutes personnes, de quelque qualité et condition quelles fussent, de faire aucunes assemblées en cette ville et partout ailleurs, sans l’expresse permission du Roi et lettres patentes vérifiées, comme aussi de tenir aucunes prisons pour retenir aucuns sujets du Roi contre leur volonté, sous quelque prétexte que ce fût. »Et bien que cet arrêt ? […] Et lorsqu’en 1696, d’Argenson engage l’archevêque de Paris à ressusciter la Compagnie du Saint-Sacrement, il indique, lui aussi, qu’elle trouverait « des sujets propres » à son dessein « dans les Congrégations des Jésuites tant de la maison professe que du noviciat, surtout parmi ceux qu’on appelle de L’Assemblée secrète, qui ont presque tous l’esprit qu’il faut avoir dans la Compagnie du Saint-Sacrement. » Toutefois cette admission, par la Compagnie du Saint-Sacrement, d’amis des Jésuites, n’allait pas jusqu’à s’inféoder à eux.

195. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. De la liaison des Scenes. » pp. 250-260

Il est bon de remarquer que si la regle ordinaire exige qu’on annonce l’arrivée d’un acteur & le sujet de sa scene, l’art demande quelquefois le contraire ; c’est lorsque l’Auteur veut ménager une liaison de surprise.

196. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. » pp. 279-289

Puisque son mérite est soutenu du bien de son oncle, je n’ai plus sujet de m’y opposer ; & s’il y consent, j’en suis d’accord.

197. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. » pp. 489-499

Nous ne parlerons pas du fond du sujet, puisque nous ne saurions le comparer avec un autre ; nous dirons seulement que Desmarets a dans sa comédie des Visionnaires une extravagante, nommée Hespérie, qui se persuade être adorée de tous ceux qui la voient.

198. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XII. Lo Ipocrito et Le Tartuffe » pp. 209-224

Il s’en empara à son tour, après d’autres écrivains français ; et l’on sait avec quelle puissance et quelle hardiesse il transforma un sujet devenu banal.

199. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IV » pp. 38-47

« Elle était, dit Mademoiselle, révérée, adorée ; c’était un modèle d’honnêteté, de savoir, de sagesse, de douceur… La dévotion que j’ai pour elle fait que je me suis un peu écartée de mon sujet ; mais je me suis assurée que je ne déplairai point à mon lecteur en parlant d’une chose si adorable. » On voit par les lettres de Voiture que la marquise de Rambouillet et Julie, sa fille, écrivaient fort simplement ; ce qui autorise à penser qu’elles parlaient de même.

200. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXV » pp. 402-412

Alors elle cessa d’écrire à son frère sur tout autre sujet que l’ordre et l’économie d’une maison.

201. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92

Il a embrassé une plus grande variété de sujets. […] La lettre de Rousseau à d’Alembert sur le même sujet, comparée à la lettre du P.  […] C’est la mine inépuisable, c’est le sujet toujours nouveau. […] Les princes ont dit aux sujets, en leur montrant la comédie de Marivaux : — Vous n’irez pas plus loin ! Et en ceci les sujets ont très volontiers obéi à leurs maîtres.

202. (1884) Molière et les Allemands pp. 3-12

Au surplus, si nous discutions ici l’histoire de ces deux comédies, (l’une portant et comportant l’autre,) je démontrerais que, contrairement à l’opinion généralement admise, ces pièces sont par le sujet, l’esprit satirique, l’observation des mœurs locales, bien plus d’essence languedocienne qu’italienne.

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