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170. (1855) Pourquoi Molière n’a pas joué les avocats pp. 5-15

Dès lors, rappelez des fautes commises, imaginez-en si vous voulez de nouvelles ; celui-ci se charge de plus d’affaires qu’il n’en peut étudier ; cet autre exige des honoraires ruineux; en voici un qui plaide indifféremment toutes causes‌ 8.

171. (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136

Beaucoup de savants ont marché sur les traces des grands physiciens et des grands naturalistes ; ils ont dépassé leurs devanciers par les progrès qu’ils ont accomplis et par des découvertes nouvelles. […] Mais, malgré le projet, sincèrement formé alors, de lutter contre sa passion et de la vaincre, si une cause excitante vient stimuler encore cette passion, on voit, lorsque par sa violence elle étouffe de nouveau les sentiments qui inspirent la raison, on voit, dis-je, cette passion reproduire les mêmes effets : le passionné croit de nouveau bien penser et bien agir en suivant les inspirations qu’il désapprouvait naguère. […] Dominé et aveuglé de nouveau par sa jalousie, il la manifeste par des reproches d’une violence extrême. […] Ainsi, il désire perdre injustement un procès important afin de trouver dans l’arrêt qui le condamnerait un motif nouveau pour incriminer ses semblables et pour avoir le droit de déblatérer hautement contre eux : «… Je voudrais, m’en coûtât-il grand’chose, pour la beauté du fait avoir perdu ma cause. » Ce phénomène est si bizarre qu’il semblerait de prime-abord que Molière l’a singulièrement exagéré ; mais il n’en est rien. […] Tout ce qui caractérise le pervers dépourvu de tout sentiment moral se trouve admirablement dessiné par Molière dans ce nouveau type de criminel qu’il présente.

172. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50

Il descend du Palais, & trouvant au bas du grand degré un carrosse qu’il prend pour le sien, il se met dedans : le cocher touche & croit remener son maître dans sa maison, Ménalque se jette hors de la portiere, traverse la cour, monte l’escalier, parcourt l’antichambre, la chambre, le cabinet : tout lui est familier, rien ne lui est nouveau, il s’assied, il se repose, il est chez lui. […] Un enfant de sept ans perdu outre mer, transplanté ensuite dans un pays plus lointain, ne sauroit donner de ses nouvelles à sa famille, & l’on peut facilement le croire mort chez lui, sur-tout lorsqu’on apprend qu’il s’est égaré dans une ville qui lui est tout-à-fait inconnue, & que son pere a fait inutilement les plus grandes recherches pour le trouver. […] Nous avons dans le nouveau Théâtre Italien une piece en vers, intitulée Les deux Arlequins, qui pour le plan se rapproche beaucoup de Plaute, & laisse bien loin d’elle les Menechmes de Regnard.

173. (1819) Notices des œuvres de Molière (I) : L’Étourdi ; Le Dépit amoureux pp. 171-334

Quand Le Dépit amoureux parut, ce sujet n’était pas nouveau sur notre scène.

174. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. De la liaison des Scenes. » pp. 250-260

Géronte trouve son fils, le querelle sans lui dire précisément pourquoi, parcequ’il ne le sait pas, & lui dit, en sortant, que Scapin a donné de ses nouvelles.

175. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XII. Lo Ipocrito et Le Tartuffe » pp. 209-224

De ce moment, il ne fait plus que rire à toutes les mauvaises nouvelles qu’on lui annonce, et ne dit plus que des folies.

176. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIX » pp. 319-329

Si les paroles du roi ne prouvent pas en lui réveil d’un sentiment nouveau, il est du moins certain qu’elles durent faire une vive impression sur deux personnes fort intéressées a les étudier, après les avoir entendues.

177. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXV » pp. 402-412

»Dix jours après, c’est-à-dire le 25 juin, elle donne encore des nouvelles de madame de Ludres, toujours la désignant sous le nom de Jo, et orthographiant ce qu’elle en dit comme madame de Ludres prononçait.

178. (1900) Molière pp. -283

Oui, peut-être ; et toutefois, dans ce Molière nouveau, imprévu, à certains égards, nous le reconnaissons, combien de parties du Molière de tout le monde, du Molière du peuple et des doctes, du Molière à bon droit traditionnel, se retrouvent les mêmes, de nouveau appréciées, commentées, caractérisées, avec un degré d’approfondissement qui les met en plus vive et plus pleine lumière3. […] Ces pages nouvelles sont l’œuvre sincère du même esprit, de cet esprit chercheur, indépendant, jamais frivole dans ses audaces, lumineux et puissant jusque dans ses écarts, qu’on ne risque pas, ce nous semble, de surfaire en l’honorant du nom de génie. […] Weiss l’a recueillie à peu près telle quelle, l’a parlée, de nouveau, au papier, en quelque sorte pour mémoire, en vue d’une publicité possible, mais lointaine, et dont l’heure n’est jamais venue. […] Sarcey, Deschanel, Étienne Arago et autres, m’occuper de Molière lui-même, de voir et de saisir, dans cette controverse ardente, un prétexte, une occasion d’étudier à nouveau l’écrivain, sinon le plus grand, sinon le premier, du moins certainement le plus extraordinaire de notre littérature. […] À trente-neuf ans, il fait Les Précieuses ridicules ; c’est à trente-neuf ans qu’il fait ce chef-d’œuvre ; et voyez combien il doit courir longtemps après la réputation : il y avait alors à la cour un gazetier, qui faisait métier de courir après toutes les singularités, l’homme du temps le mieux informé, à l’affût de toutes les gloires nouvelles.

179. (1838) Du monument de Molière (Revue de Paris) pp. 120-

Cela obtenu, les constructions nouvelles dont la rue Richelieu s’embellira s’arrêteront respectueusement à quelques pas de distance delà maison de Molière.

180. (1911) L’Étourdi de Molière et Le Parasite de Tristan L’Hermite (De Jodelle à Molière) pp. 292-302

Si donc, en 1653, Molière avait pu voir jouer, ou s’il avait pu jouer lui-même le Parasite, il n’y aurait sans doute pas manqué ; mais Molière était en province et les troupes de campagne ne pouvaient faire entrer dans leur répertoire les pièces nouvelles tant que celles-ci n’avaient pas été imprimées.

181. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52

Elle est désespérée d’être ainsi rebutée par Flaminio ; elle en cherche en vain la cause : elle se souvient de la lettre qu’elle a écrite à Silvio : elle appelle Arlequin, lui en demande des nouvelles. […] Lorsque le crocheteur a suffisamment satisfait sa curiosité, il lui dit de demander des nouvelles à son tour : l’autre répond qu’il n’est pas curieux.

182. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. » pp. 294-322

C’est ce que j’ignore : mais je ne puis douter que Moliere n’ait puisé dans une des Nouvelles de Scarron ; & le Lecteur, qui ne le savoit pas, va bientôt en être aussi sûr que moi. […] Il indique dans toutes ses Nouvelles des scenes excellentes dont Moliere a tiré le plus grand parti ; & dans tout son théâtre, à peine en trouve-t-on une passable.

183. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. » pp. 426-435

Il se passa cinq ou six jours avant que l’on représentât cette piece pour la seconde fois ; &, pendant ces cinq à six jours, Moliere, tout mortifié, se tint caché dans sa chambre : il appréhendoit le mauvais compliment du courtisan prévenu : il envoyoit seulement Baron à la découverte, qui lui rapportoit toujours de mauvaises nouvelles ; toute la Cour étoit révoltée.

184. (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682

Ces nouveaux Acteurs ne déplurent point, et on fut surtout fort satisfait de l’agrément et du jeu des Femmes.

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